Je partage l’intimité

Tu es une de mes histoires à rallonge. Une histoire à rallonge évolue dans le temps, d’une forme de relation à une autre. Toi, je t’ai rencontré sur « adopteunmec.com », où tu étais inscrit par erreur pour montrer à un ami que les sites de rencontre sont bidons. Mais ça, c’est une autre histoire.

4 ans qu’on se connaît. La dernière fois qu’on s’est vu, c’était il y a 3 mois. Des fois, on ne se voit pas pendant 6 mois. Comme souvent, si ce n’est à chaque fois chez toi, on commence la soirée par un papotage de plusieurs heures en grignotant des trucs. Et souvent, nos discussions m’apprennent. Ce soir, on parle de l’intimité.

Depuis que je suis petite, je partage mon intimité avec n’importe qui. Enfin, pas vraiment n’importe qui : à un.e ami.e à qui je raconte tout ce qui m’arrive au quotidien. Pas à tout le monde comme certains peuvent le faire. Mais cet.te ami.e change selon les périodes. Sauf depuis maintenant 3 ans, depuis que j’ai réussi à être moi-même tout le temps, sans tenir compte du regard des autres, je n’ai plus envie de partager mon intimité au quotidien et en même temps j’ai davantage envie de la partager avec les autres.

C’est là que le débat était situé avec toi ce soir. Tu me dis ne pas avoir envie de partager l’intimité d’une femme, de savoir ce qu’elle fait chaque jour, ni même à quoi elle ressemble au réveil. Et dans le même temps, tu dis apprécier la forme d’intimité que nous avons. C’est bien de cela qu’il s’agit. J’ai envie de partager l’intimité au présent, en le vivant avec l’autre. Une intimité des corps et des âmes, une joie de partager simplement sans engagement, ni projection, ni arrière-pensée.

Je suis fan de l’intimité qui se crée au détour d’un moment partagé entre deux personnes qui s’offrent l’une à l’autre. Cet ingrédient est indispensable pour que ces moments restent uniques par nature. Pas l’intimité du quotidien, qui renvoie à une certaine routine ou à des actes intrusifs. Aller voir ailleurs de manière intime, cela me permet aussi de ne pas avoir qu’un seul miroir, qu’un seul regard.

En parlant d’acte intrusif, j’ai écrit dans une note sur l’intimité l’année dernière : « ce matin, ma mère est entrée dans la salle de bains alors que j’étais sous la douche, sans demander et de manière tellement rapide que je n’ai presque pu réagir, sauf à lui demander ce qu’elle était en train de faire ! sous prétexte de me montrer comment fonctionnait l’eau chaude, je me demande pourquoi elle a besoin de connaître mon intimité physique. Contrairement à moi, je me souviens qu’elle n’était pas pudique, à se montrer nue devant nous ou à discuter des heures sur les toilettes ».

Je finirai par un témoignage issu d’une autre histoire à rallonge : « Je continuerai à chérir notre relation, qui sans crispation ni tourment, permet cet espace de complicité et d’intimité que nous savons partager » Laurent A.

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5 commentaires sur « Je partage l’intimité »

  1. Cette étrange recherche de l’intimité pour elle même. Pas comme base mais comme trésor en soit. Que se soit sexuel, affectif, intellectuel, cette recherche d’atteindre cette zone qui est la plus sensible de toute, la plus délicate aussi. (et qui n’a rien à voir avec l’insensé quotidien). Merci pour ce texte

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