Le Vieux et la Princesse, une histoire de soumission – Episode 2

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Elle entreprend alors de tester son martinet à neuf cordes

Pas de répit pour lui, elle commence à lui chauffer les fesses par une série de claques qu’elle alterne avec des caresses. Débutant, il ne connaît pas sa limite. Bien qu’elle en ait déjà joui, elle ne pratique pas encore la fessée à proprement parler, ce sera donc une découverte pour elle. Les sensations lui sont cependant bien connues, elle aime la montée de la jouissance qui se déclenche juste après l’impact, et qui se prolonge dans le contact d’une main douce et ferme. Elle reproduit ce geste, chaque fois un peu plus fort et un peu plus rapproché. La peau commence à rougir. Elle est guidée par les râles de son soumis, se faisant de plus en plus expressifs. Elle sait qui lui dira stop le moment venu, si nécessaire. Elle entreprend alors de tester son martinet à neuf cordes.

Neuf mois qu’il est sagement rangé dans sa boîte à jouets, depuis qu’elle l’a acquis en prévision d’une future rencontre. Elle savait bien qu’il servirait un jour, et pas sur elle. Il tend son cul endolori, en demandant encore. Fière de la surprise qu’elle lui a préparée, elle reprend en lui fouettant le dos, les flancs et les fesses à tour de rôle. Les lanières en cuir caressent sa peau, les effleurent presque. Elle a besoin de son baromètre à sensations pour ajuster la dose. Jusqu’à maintenant, elle n’a pratiqué ce geste qu’avec ses cordes, dans une énergie douce. Le niveau monte d’un cran. Elle frémit au son des brins qui se mettent à chanter. A chaque passage, le sifflement de l’air indique l’intensité croissante. Et elle découvre son propre plaisir.

Un plaisir soupçonné, évidemment. Celui d’offrir, celui de l’abandon, du lâcher prise. De la douleur qui se transforme en orgasme. Elle se remémore ses séances passées, où elle était à sa place à lui. Les séances avec les « maîtres fesseurs », comme elle les appelle, après sa propre initiation trois ans auparavant. Sa peau en garde la mémoire, à jamais. La scène mêlée à ses râles et aux souvenirs alimente son excitation cérébrale qui ne faisait que croître. Ils sont maintenant tous les deux embarqués dans la bulle du jeu sadomasochiste, pleinement conscients et consentants. Ils en sortiront différents, liés par cette intimité si particulière, hors du temps et de l’espace.

La séance allait être longue et progressive, agonisante

Elle décide de le laisser encore à genoux, malgré la difficulté à tenir cette position qu’elle devine de plus en plus douloureuse. Mais il ne se plaint pas. Il est enfin temps de lubrifier son « petit ». Elle le lape longuement, tout en introduisant parfois sa langue. Ses mains libres parcourent les cordes posées autour de son sexe, massent le périnée et les bourses. Ses ongles s’enfoncent dans la peau des fesses meurtries, histoire de lui rappeler les minutes précédentes. Il en tressaute parfois. Puis, elle dépose une bonne dose de lubrifiant, procurant une sensation rafraichissante. Elle glisse un premier doigt, à la rencontre de sa prostate. Des allers-retours légers, pour éviter les tensions. Elle n’a aucune difficulté à la trouver, à l’écoute de ses gémissements plus prononcés.

La séance allait être longue et progressive, agonisante. Un doigt, et puis deux. Elle le masse, il décolle, il jouit. Elle le laisse reprendre son souffle, avant de lui administrer une nouvelle séance de claques, avant de lui introduire un premier jouet, un petit gode anal de chez Lilo, très ergonomique et efficace. Il le prend facilement, et s’en délecte quelques instants. C’est visiblement trop facile pour lui. Elle continue d’introduire ses doigts pour atteindre spécifiquement la prostate et lui déclencher des orgasmes à répétition. C’est quand même ce qu’elle préfère, les doigts. Mais comme il aime se faire prendre, elle respecte son envie et continue avec un gode en verre à anneaux. Elle lui présente sans forcer, juste en appuyant pour qu’il l’accepte quand il serait prêt. Elle l’encourage par des caresses quand elle le sent subitement s’engouffrer en lui. Que c’est bon !

Décidément, il est vraiment à la hauteur de ses envies

Il est temps de le libérer de ses cordes. Mais pas de la séance. Une sorte de pause, où les caresses reprennent le dessus. Elle tient à lui offrir le plaisir de la délivrance, ce moment presque indescriptible où le relâchement entre en scène et procure les plus douces sensations. Un instant privilégié où le modèle et le rigger entrent à nouveau en contact avec la douceur. Elle exerce les dernières tensions avec force, avant chaque relâchement, lui indiquant qu’il lui appartient toujours. Il peut enfin s’assoir sur le lit. Il sent le soulagement et la force des douleurs qu’il a endurées. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il en prend conscience. Elle ne lui laisse pas reprendre longtemps ses esprits, elle se doit de conserver le rythme.

Elle passe le harnais de hanche qui lui servira de support à ses vits à elle. Avec ce modèle, elle en a trois. Le gode anal, classique, queue fine. Le gode à la taille relative d’un sexe d’homme moyennement calibré. Et une forme de queue incurvée au niveau du gland, ce qui, bien introduit, devrait stimuler efficacement la prostate du Vieux. Il ne les a pas vu au préalable. Elle décide de lui présenter le plus fin, en bouche. Il le suce volontiers, lui procurant cette sensation unique et si excitante de basculer dans son autre sexe, le masculin. Décidément, il est vraiment à la hauteur de ses envies. Elle lui enfile sans résistance. Il en est adepte et en jouit facilement. Des « prends moi, mon amour ! » s’échappent maintenant de sa bouche. Il ne réussit plus à garder le silence qu’elle lui a imposé.

Il faudra recommencer, et recommencer

Il les prend tous les trois. Progressivement, sans grande difficulté. L’excitation est à son paroxysme, il coule. Il a eu parfois envie d’uriner, s’est retenu. Quand elle l’invite à se lâcher dans cette nouvelle sensation, il sent l’orgasme monter, sans parvenir à l’éjaculation. Elle a presque atteint le but ultime qu’elle s’est fixé. Il faudra recommencer, et recommencer, pour apprivoiser cette jouissance qu’elle veut lui offrir. Elle la connaît pour l’avoir pratiqué autrefois. Et également pour la mettre en parallèle avec l’orgasme de la fontaine qui ne se déclenche, quand elle n’est pas naturelle, qu’avec le fameux lâcher prise. Et donc la confiance.

Elle le libère totalement. Ils peuvent à nouveau se regarder dans les yeux, se remercier et surtout se bercer dans un long câlin qui les amènent doucement jusqu’au sommeil. Epuisés tous les deux, ils s’endorment profondément dans les bras l’un de l’autre.

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