Maud et Léo – Texte de Pierre Albin

Léo retrouve Maud dans un lieu inconnu, hors du temps. Ambiance douce, musique légère. Maud est allongée sur un grand lit tendu de draps blancs, seulement habillée d’un panty rouge bordeaux qui tranche dans une atmosphère presque nue et parfumée de fragrances florales. Il aime cette senteur à la fois douce et enivrante. Léo est fasciné à la vue de son corps dénudé qu’il connait pourtant au gré des après-midis passés à la plage, fasciné par sa nuque et son dos musclé, ses longues jambes fuselées, la naissance de son sexe que l’on devinait à peine.

Léo attendait cet instant impatiemment. Partager ce moment de grande sensualité, laisser aller et venir ses mains sur son corps. Il remonta le drap blanc sur ses jambes et couvrit ses fesses rebondies. Maud restait silencieuse. Il se préparait à ce massage sensuel qu’il avait imaginé, rêvé, fantasmé tant et tant de fois. Egalement dévêtu, il avait conservé une grande chemise ample qui descendait à mi-cuisse pour faciliter ses mouvements et couvrir son sexe. Maud réalisa qu’il avait quitté son caleçon.

Il enduisit ses mains d’une huile de massage onctueuse et parfumée et la fit couler sur son dos, au creux de ses reins, creuset de plaisir. Ses 2 mains allaient et venaient sur tout le dos et enduisaient de cette huile cette surface délicate, souple de la nuque jusqu’à la limite des fesses. Il massa longuement sa nuque et le cuir chevelu en faisant de petits mouvements circulaires. Maud laissait échapper des soupirs de plaisir et des petits cris lorsqu’il pinçait la peau de chaque côté de la nuque. Il malaxait ses bras jusqu’au bout de chaque phalange qu’il étirait.  Il appuyait vivement ses paumes et ses doigts le long de la colonne vertébrale jusqu’à la vertèbre sacrée et effleurait ses hanches larges.

A chaque mouvement, Léo enfonça ses doigts dans sa chair rendue humide. Les gémissements de Maud le rendaient toujours plus entreprenant. Il appuya alors ses paumes de main au creux de ses reins et versa de nouveau de l’huile de massage abondamment. Ses mains glissèrent sous l’élastique du panty et malaxait doucement ses fesses. Un « C’est bon » s’échappa dans un souffle. Léo poursuivit intentionnellement ce massage alternant caresse et mouvements appuyés. La température montait brusquement. Le trouble se fit sentir chez Léo. A chaque passage sur ses fesses, les doigts de l’apprenti masseur s’enfonçaient toujours plus profondément dans la raie délimitant les bombements fessiers. Seuls les souffles de Maud et Léo se répercutaient dans la pièce. L’excitation naissait progressivement, inexorablement. Maintenant, Il n’hésita plus à faire courir ses doigts le long du sillon toujours plus profondément de la limite des fesses jusqu’à son cul. Léo l’effleura doucement entrainant une contraction musculaire. Maud gémit. Léo remonta ses mains de long de la colonne vertébrale jusqu’aux épaules et aida Maud à  se retourner sur le dos dévoilant ses deux seins fermes.

Léo se plaça derrière la tête de Maud et de nouveau fit couler une grande quantité d’huile sur son ventre. Il massa doucement, caressa en de longs mouvements circulaires son ventre en remontant vers la poitrine. Ses mamelons réagirent aux caresses et pointèrent sous la pression des doigts. Léo alternait les pressions avec les paumes sur le ventre et les effleurements sur le bout des seins, les caresses le long du cou, sur le visage et de nouveau, les étirements des bras et des doigts.

Léo poursuivit par les jambes. L’huile facilitait le massage.  D’un mouvement circulaire jusqu’à l’intérieur de ses cuisses, ses mains pressaient, pinçaient, malaxaient  les chairs au plus près de son intimité jusque vers ses mollets musclés. Il massa ainsi longuement chaque jambe en ajoutant régulièrement de l’huile. Pour finir, il tira sur les pieds et malaxa chaque orteil. Il se surprit à prendre un gros orteil dans sa bouche et le lécha. Maud ne retira pas son orteil et semblait apprécier ce contact.

Disposé dans le prolongement de son corps, Léo massait les jambes en remontant doucement en alternant pressions et caresses. Il se retrouvait courbé sur ses cuisses, la figure effleurant le sexe de Maud toujours recouvert du panty inondé d’huile de massage… Il glissa les doigts d’une seule main sous la culotte au contact de sa chatte humide. Maud ne bougeait pas, les yeux mi-clos. Son souffle s’accélérait.  Léo lui dit à voix basse que ses caresses-là seraient plus aisées sans son panty. Maud acquiesça et Léo fit glisser le long de ses jambes, mouvement qu’elle facilita en soulevant ses fesses, dévoilant la fente de son sexe ainsi exposée au regard de Léo. Il passait maintenant ses doigts sur le sexe, contournait le vagin, les doigts sur chaque lèvre. Pas besoin d’humecter tant le sexe de Maud était déjà humide. Il alternait des caresses sur son clitoris proéminent, ses lèvres jusqu’à son cul, lui arrachant un cri. Et ses doigts remontèrent au creux de ses lèvres. Les caresses se répétèrent.

Maud était maintenant agitée et bougeait son cul de façon saccadée en l’offrant à ses doigts pour des caresses toujours plus profondes. Sa respiration était saccadée. Son sexe était de plus en plus trempé sous la pression des caresses. Il n’arrêtait pas malgré ses injonctions. Les sentiments de Léo étaient mêlés de plaisir, de crainte, de culpabilité. Pourtant, il poursuivait ses caresses, enfonçant un doigt dans son sexe inondé, puis deux ; il alternait avec son clitoris. Elle laissait ses doigts s’attarder sur son cul jusqu’à ce que Léo en prenne possession de son majeur. Maud avait la respiration haletante et bougeait son bassin au rythme des doigts qui allaient et venaient dans les deux orifices. Léo fut pris de l’envie d’enfouir son visage au plus profond du sexe de Maud et la lécha, but le liquide inondant son vagin, son cul et remonta vers son clitoris qu’il mordilla pour lui arracher du plaisir en même temps qu’un cri rauque. « N’arrêtes pas » c’était un ordre. La langue de Léo parcourait son cul, son sexe inondé de jouissance, jouait avec son clitoris. Maud s’empara alors de la queue tendue à l’extrême de Léo et la serra fortement dans sa main. Elle l’engloutit et le suça longuement en caressant la base de ses couilles. L’excitation montait en Maud et Léo. Elle enfonça sans ménagement un doigt dans son cul. Ils jouirent longuement. Léo s’abattit sur son corps chaud, transpirant, mêlant leurs humeurs malicieuses. Ils décidèrent de renouveler ces massages.

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5 commentaires sur « Maud et Léo – Texte de Pierre Albin »

  1. Léo est fasciné à la vue de son corps dénudé ….. Fasciné, soumis aux éléments, vent, sable piquant de ces longues après-midi de plage sur les plages atlantiques vides et nues autant que lui. Un rêve, un souffle, une pulsion, une émotion, l’abandon. Depuis de longues années. Aujourd’hui, peut être Léo souhaite -t-il partager ces moments de grande intimité avec celle ou celles/ceux qui le pourraient, le voudraient pour de troublants moments à l’écart de tous regards, dans la solitude nue d’une plage idyllique. En prise aux forces magiques, aux éléments, terre, eau, feu, air si intenses au bord de l’océan atlantique, un symbole d’un état de conscience augmentée.
    Léo est ouvert, dénoué.

  2. Oui….. ils décidèrent de renouveler ce massage…Comment ne pas renouveler des moments aussi intenses, aussi délicieux. Ça donne envie de recommencer …. cette lecture….Merci Lady.

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