Un contact sur Facebook pour une séance photo. C’est quasi journalier depuis presque deux mois que je suis passée derrière l’objectif pour photographier des hommes nus en priorité. Elle m’a convaincu avec une photo où elle arbore un magnifique porte-jarretelles violet. L’autoportrait était suffisamment de qualité pour que j’accepte une séance photo en province.
Trois semaines de virtuel
Le rendez-vous est fixé dans trois semaines, ce qui nous laisse le temps de faire connaissance à travers les réseaux sociaux, et par deux fois au téléphone. En fait, elle a très vite été demandeuse aussi d’une relation de soumission. Je l’ai invitée à lire mon contrat, afin de m’assurer que nous sommes sur la même longueur d’ondes. Elle en prend connaissance, et m’informe que la finalité sexuelle est très importante pour elle. Pour moi, ce n’est pas une finalité, et je le précise bien dans un des articles du contrat. Ce sera donc à elle de faire en sorte que j’en ai le désir.
Quelques jours plus tard, elle signe le contrat. Virtuellement, mais symboliquement cela semble fort pour elle. Pour moi, ce n’est qu’un jeu de plus. Une expérience nouvelle certes, puisqu’elle est ElleLui. Elle me demande une disponibilité pour trinquer à distance à notre nouvelle relation. Je ne suis pas disponible, physiquement mais aussi mentalement. Un peu sèchement sûrement, je la renvoie à sa place de soumise.
Elle publiera sur son profil Facebook une jolie photo en guise de symbole : une coupe de champagne dans laquelle une fraise fait trempette, bougie, petit cadeau adressé à sa maîtresse. Je prends alors seulement conscience que son engagement a peut-être plus d’importance que je ne l’avais identifié. Puis, elle commence à se plaindre publiquement qu’elle se sent seule… Je n’aime pas les pleurnicheuses… elle ne perd rien pour attendre…
Un nouvel enjeu : l’humiliation
Mais dans quoi me suis-je embarquée encore ? elle n’a même pas intégré la règle n°7 : « La soumise n’est pas autorisée à envoyer de messages tant que Madame n’a pas répondu au précédent ». Je le lui rappelle et ne répond pas à son dernier message pendant 24h. Elle contourne le problème en le faisant écrire Lui. Je m’y attendais… Lorsque nous reprenons le dialogue au terme de ces 24h, j’impose à nouveau le silence pendant trois jours, histoire de vérifier qu’elle a bien compris. Et là, elle s’y tient, sans exception.
Elle signe son contrat le 27 juin. Et dans les jours qui suivent, je sens bien qu’elle essaie d’attirer mon attention sur son profil. Elle officialise son appartenance à plusieurs reprises, publiant des photos d’elle dénudée, en nuisette, en petite culotte, demandant l’avis de ses « fans » sur ses sous-vêtements chaque matin. Elle partage aussi ses rencontres coquines avec d’autres femmes, car elle est lesbienne. Je ne relève rien, à peine un like de temps à autres, quand la photo me plaît vraiment, ce qui est rare.
Toutefois, elle aime l’humiliation, m’a-t-elle dit. Je n’en suis pas adepte, loin de là, mais cela me fait un beau challenge à relever. Je sais pouvoir être dure, exigeante, sévère et donc parfois humiliante. Mais là, avec elle, j’ai l’intuition que l’enjeu est plus complexe.
L’approche
C’est Lui qui vient me chercher à la gare. Il est en retard et semble un peu speed. Il roule comme un dingue avec son 4×4 de flambeur, il est en service et je ne sais pas quand elle sera là. Il m’offre une coupe de champagne pour me faire patienter, je commence à me détendre un peu tout en restant dans l’observation. Après tout, je ne sais pas où je mets les pieds.
La soirée est déjà bien avancée quand il me dépose chez eux. Ils vivent dans une petite maison de province, plutôt fonctionnelle. Je remarque immédiatement que mes hôtes ont un goût certain pour la décoration. J’observe les détails, à l’affût de la moindre information.
Il m’annonce qu’elle ne sera là que demain pour la séance photo. En attendant, il lui sert de porte-parole, de confident, d’intermédiaire. Je me dois d’être à la hauteur de mon personnage, un peu froide, directe et claire. Je lui explique à nouveau que je ne pratique pas de domination sexuelle pure et que je suis très cérébrale. Ce sont les scenarios et les situations qui m’intéressent. Il lui dira plus tard avoir été assez surpris et impressionné par ce comportement.
Il m’apprend qu’elle a déjà une bonne expérience de soumise. Je précise que je ne suis pas sûre d’être inspirée par le côté humiliation qu’elle souhaite. Je suis plus douée en shibari et martinet, voire avec quelques idées de larbinisme. J’éprouve le besoin de revoir l’annexe du contrat comprenant les pratiques oui/non/peut-être. En effet, elle a coché « peut-être » à beaucoup de pratiques liées à la douleur, ce qui m’a interpelé. Et pour cause, elle ne connaît pas la contrainte des cordes, ma préférence.
Un univers raffiné
Nous avons rendez-vous en début d’après-midi avec ma soumise. En son absence, j’ai passé la nuit dans leur chambre, côte à côte, sans qu’il n’ait rien tenté. Je suis là pour elle. A la lumière du jour, c’est l’organisation de l’espace entre eux qui me saisit le plus. Je découvre dans le dressing, d’un côté, sa longue enfilade de chemises et pantalons en dégradé de couleurs, incroyable collection ! Et de l’autre, des vêtements féminins plutôt classes, les chaussures à talon, les jouets et lectures coquines. Rien ne manque, pas même les masques à jouer, les bougies parfumées et les fleurs en papier.
Leur intérieur respire autant le masculin que le féminin, dans le raffinement. La salle de bains est également nettement séparée en deux univers remplis de crèmes, parfums, accessoires, bijoux aussi yin que yang. Pour elle, s’y ajoutent le maquillage en quantité impressionnante, les pinces à cheveux et autres colliers, serre-têtes et bracelets. Pour lui, la mousse à raser, le gel pour les cheveux, la tondeuse à barbe. Moi qui n’ait pas le dixième de tout cela dans ma salle d’eau, je reste stupéfaite et ébahie, presque admirative.
Apparaître enfin, je la vois
En attendant sa venue, c’est sur un bain de soleil que je me prélasse au fond du jardin. Dans quelques instants, je vais enfin découvrir à quoi elle ressemble. Car je n’ai pas encore vu son visage, ni grand-chose d’autre d’ailleurs. Elle se présente enfin à moi, timidement, d’un pas calme et précis. Elle a choisi une robe qui porte bien son âge, je n’aurais pas fait ce choix. Sa démarche m’intrigue en premier lieu. Des escarpins à talons de 3-4 centimètres, ouverts devant, laissant apercevoir des ongles peints d’un rouge vif. La robe arrive au-dessus des genoux, les jambes et les bras sont nus. Une belle montre, des bracelets, une bague, un collier très long à perles blanches. Son rouge à lèvres est aussi écarlate que ses ongles de pieds. Elle porte de grandes lunettes de soleil, sous une magnifique chevelure ondulée, châtain foncé.
Elle semble intimidée, malgré son assurance, et moi impressionnée. Je décide de ne pas m’étendre dans de longs discours et m’empare de mon appareil photo. Je diffuse par là-même le trouble qui aurait pu s’installer. Je ne peux pas dire à ce moment-là qu’elle pourrait me plaire, mais je suis curieuse de l’observer. Première pause sur un fauteuil, je la guide pour la mettre à l’aise. J’ai prévu quelques tenues que j’ai envie de la voir essayer. Même si nous ne faisons pas du tout la même taille, j’avais quelques robes trop grandes dont une qui la transforme encore un peu plus.
Là, je commence à la trouver attirante. Mon objectif photographique aussi. Les plus beaux clichés apparaissent à ce moment, et comme d’habitude cela m’émeut. Voilà enfin une belle femme sexy et distinguée, sublimée par la dentelle noire qui habille si bien ses fesses. Je lui montre quelques photos dont je suis fière et qui devraient lui donner confiance en son sexappeal. Le succès de la publication sur les réseaux sociaux dans les jours suivants ne fera que le confirmer.
Hésitation
Elle n’aime pas la douleur, je suis masochiste. Elle aime l’humiliation, je déteste. Et puis, elle en impose la coquine. Quand elle se soumet, elle devient impressionnante dans sa façon de baisser la tête en se présentant à moi. Le contraste est saisissant. A en perdre mon fil conducteur qui n’est déjà pas tellement tendu. Pour son initiation, j’avoue ne pas du tout savoir où je vais mais je nous fais confiance.
Elle est debout devant moi, presque penaude, et attend mes instructions. Je l’observe, dans sa tenue noire, noire jusqu’aux cheveux lui arrivant aux épaules, une sorte de carré long à frange. L’ensemble est déjà bien plus sexy que ce qu’elle avait choisi la veille. De mon côté, je me suis vêtue d’une combinaison à jarretelles très moulante en simili je ne sais quoi. Une fermeture éclair de haut en bas, jusqu’en haut des fesses.
Histoire de l’impressionner un peu, j’ai disposé à côté de moi mes cordes orange et violettes, un petit martinet à franges violettes aussi, un collier de chienne et mon beau martinet à neuf brins. Mes chaussures traînent par terre à côté de mes pieds nus. D’un regard, je l’invite à me chausser. Cela l’oblige à se mettre à quatre pattes. Le jeu commence enfin.
Il manque une ambiance musicale. Une belle occasion de la faire obéir. La lenteur avec laquelle elle choisit l’album exacerbe mon impatience. Elle demande pardon, tente de se justifier. « Mais tais-toi ! ». Subitement, je me souviens d’une information donnée lors de notre entretien téléphonique : elle ne sait pas danser ! C’est ce qu’on va voir.
Premier contact
Je lui tourne autour sans la toucher, juste pour la respirer. J’aime le parfum, l’odeur dans son cou. Je sens monter en moi l’envie de sa peau, je le savoure. Hier, nous avons échangé un baiser. J’attendrai jusqu’à l’irrésistible. Je me recule et lui demande de commencer à danser, seule devant moi. Elle ondule, maladroitement. J’espère au fond de moi qu’elle se sent un peu ridicule. Cela devrait lui faire plaisir, la garce.
Elle manque clairement de sensualité. Je tente de la guider, en me rapprochant d’elle. L’aimant se remet immédiatement en marche pour moi. Nous entamons une drôle de danse au milieu du salon, sur un fond de jazz à voix féminine. Elle fait de son mieux, ça se voit, mais c’est insuffisant. Je l’ordonne de s’entraîner régulièrement devant sa glace, histoire que ce soit bien mieux la prochaine fois.
Jeux érotiques
Il est temps de passer à l’action pour moi. Elle va devoir rester à genoux très longtemps, à même le carrelage. Le temps que je l’attache, que je la fouette, que je la fesse. On a répété les mots et les signes de sécurité. Elle semble apprécier mes gestes. A partir d’un TK plutôt léger, je passe mes cordes autour de son sexe et je resserre les liens. Je m’amuse à la malmener dans son harnais, pour lui faire sentir mon emprise.
Lui tirant les cheveux par derrière, je glisse un petit gode dans sa bouche, en guise de bâillon et lui « recommande » fermement de ne pas le faire tomber. Elle a les yeux bandés depuis le début de la séance. En la poussant à se pencher en avant, sur ses quatre pattes, les cordes jouent leur rôle de contrainte et de sensations qu’elle seule peut s’approprier. Je prends alors un plaisir non dissimulé à lui soulever la jupe, pour faire apparaître ses jarretelles et sa culotte en dentelles… noires évidemment. Une culotte ouverte visiblement, me laissant apercevoir son entrecuisse.
Le spectacle est si excitant pour moi, que je ne peux m’empêcher de l’immortaliser par quelques photos destinées à ma collection personnelle, avant de lui baisser la culotte à mi-cuisses. Pour avoir imaginé cette posture particulière située entre la contrainte, l’offrande et une certaine forme d’humiliation, je sens mon con s’humidifier à mesure que le sien s’entrouvre. Je parie que je ne vais pas mettre longtemps avant d’avoir envie d’y introduire mon sexe artifice. En guise de lubrification complémentaire, je m’essaie pour la première fois au crachat. Par petites projections, sur son sexe et son cul.
Il me faut m’équiper et la faire changer de place pour que la hauteur me soit confortable. Lui faire goûter le bout de ma queue, qu’elle en découvre l’ampleur, et couvrir son visage de ma salive. Les doux crachats dont je l’honore ont l’air de la surprendre. J’adore qu’elle suce mon vit artifice, comme le Vieux l’appelait. Je passe à l’action. Ses gémissements vont bientôt me confirmer que les assauts de ma langue, de mes doigts et de mes coups de rein sont efficaces. Je rentre en transe de cette pénétration qui me rend dingue.
Epuisées, je la libère et la congédie sur un ton froid et complice à la fois.
Débriefing de fin de séance quant à l’humiliation : comme il me semblait bien, j’en suis à l’âge de pierre… Parce que cela me semble plus facile, et permettrait un jeu virtuel envisageable, je l’interroge sur une possible humiliation publique, via les réseaux sociaux. J’obtiens son consentement pleinement conscient et excité.
L’humiliation publique
A peine deux jours plus tard, je lui demande de poster sur son profil, à 18h30, une photo que j’ai prise d’elle en position de soumission, en me taguant et décrivant ce qu’elle a ressenti quand je l’ai remplie. Ces instructions ne m’ont pas semblé compliquer à réaliser, et pourtant elle s’est pris les pieds dans le tapis à maintes reprises. Une première occasion de pratiquer ce jeu d’humiliation, en public.
« Ma soumise ElleLui est vraiment très CONNE, c’est pas de chance… j’en connais une qui ne pas faire long feu si elle continue comme ça à me décevoir ». Réactions : 3 j’aime, 3 triste, 3 wouah, 2 rire, 1 grrrr, 77 commentaires ! Les premiers commentaires demandent ce qui se passent, me connaissant… Très peu comprennent le jeu et en rient. Je récolte tout de même un « Erell, si demain elle refait, quitte là ! » avec des smileys mdr, un « je kiff mdr » et un « C’est évidemment voulu… quitte à en déranger certains (et j’en fais partie), certainement un souhait exaucé ».
Sortir au grand jour
Nous avions parlé toutes les deux d’une sortie en extérieur. Je profite donc d’un festival steampunk auquel j’avais prévu de participer depuis début 2018 pour l’y inviter. Elle portera notamment le corset aux reflets bleus qu’elle avait acheté juste après la signature de son contrat, et qui m’avait plu. A l’improviste, je lui prête un de mes « gilets » faits de dentelles fines et ornés de jolies plumes noires, qui rehaussera l’ensemble de la tenue. La voilà plus ou moins prête à parader au milieu des participants costumés ou non. Et elle a fait son petit effet, la greluche.
Elle profite de son voyage en train pour satisfaire son côté exhibitionniste. Sa culotte en dentelle colorée de fleurs dépasse de son jean slim. Elle ne l’a pas fait exprès, mais quand elle s’en rend compte, elle m’en fait part. Je lui ordonne alors de le refaire volontairement, pour toute la durée du trajet restant, et de m’envoyer des photos. Mais, comme à son habitude, alors qu’elle venait de me demander si elle devait poster les photos sur son profil Facebook, sans attendre ma réponse, je découvre qu’elle l’a fait. Je suis furieuse. C’est alors que je décide de la punir pour la première fois.
L’exaspération
Non seulement, elle se justifie de son acte, mais en plus elle ne présente aucune excuse. Son comportement m’est intolérable, et ses pardons n’y changent rien. Voici mes instructions : « Quand tu seras dans le Uber, tu vas enlever ton pantalon et prendre ta petite culotte en photo. Ensuite, tu la posteras en expliquant la punition que tu auras réalisée. Je veux que tu enlèves le pantalon en entier, que l’on voit tes jambes et pas un truc de tricheuse ». Elle répond « Oui, Madame. Mais ça va être difficile Madame ». Ma réponse est claire : « Ce n’est pas mon problème ». Mais comme à son habitude, elle me déçoit.
Elle n’y arrivera pas, elle n’aura pas cette audace qui m’amuse tant. Manque d’imagination ? peur ? il est évident qu’à sa place, j’aurai trouvé un truc à dire en cas de mise en difficulté. Elle m’oblige à baisser mon niveau d’exigence et cela ne me sied pas. Elle continue d’être demandeuse. Maintenant, Madame veut un shooting en lingerie, dès le prochain week-end. C’en est de trop, je ne supporte plus ses requêtes, ses plaintes, ses pardons, ses maladresses et tout le reste.
Le grand virage
Visiblement, elle veut plus que je ne sache proposer. Et je déteste faire les choses à moitié. Alors, je décide de mettre le contrat en fonction lors d’apparitions. Des parenthèses qui peuvent survenir par surprise ou de manière informée, à tout moment, avec ou sans préparation. C’est ainsi qu’elle est apparue. Il a suffi d’un « Bonjour soumise » pour que le jeu commence.
J’étais attachée par les poignets, dos à un arbre, en pleine forêt. Un très vieux fantasme qu’il était en train de réaliser enfin. Elle était à genoux devant moi, sa langue humide sur mon bouton. Elle et sa gourmandise des femmes, si lesbienne. Je coulais déjà abondamment quand je l’invite à mouiller ses doigts. Je n’avais pas imaginé que cela pouvait prêter à interprétation.
Là où j’attendais qu’elle mette ses doigts dans sa bouche, pour ensuite me les introduire, elle comprit l’inverse. Ce fût donc un peu direct pour moi, et j’en ai souri, la traitant de sotte pendant qu’elle se délectait de ma cyprine. Ses doigts me déclencheront plusieurs orgasmes, avant que je lui demande de me masturber pour finir en feu d’artifice. Elle disparaîtra rapidement, comme elle était apparue.
Bonjour, Lady Erell, j’aimerais beaucoup poser ! Je suis transgenre J’aimerais vous montrer quelques photos de moi ! Bonne journée Madame 🙂
Avec plaisir ! Contactez moi via la page contact ou photothérapie
Whaou ! Qu’elle aventure. Merci ça va me faire ma journée qui s’annonçait triste et froid, effrois ? La soumission je n’y suis pas encore, mais je ne ferme pas la porte … Il faut y aller progressivement …