Le bonbon à la menthe – Partie 1 – J7

La fameuse année 1993

1993 – 1994 (13h02)

Résumons : 1992 TS en raccourci, pour ne pas devenir mon père.

1993 : ma femme me trompe avec mon meilleur ami. Entre temps, j’ai revu par hasard Juliette ma junckie devenue une dame dynamique et très séduisante qui vit avec un homme violent. Nous avons tous les ingrédients pour réveiller le berger allemand qui se sent abandonné par sa Maîtresse. Je mets tout en œuvre pour revoir Juliette avec la ferme intention de la baiser. Au fil des rencontres, de ses confidences, je tombe amoureux.

Ma naine absente, Juliette dans mon lit. Préliminaires très love (tiens ! je bande !). Elle est pourtant hyper passive voire mal dégourdie au pieu. Bon, je prends les choses en main. Au bord de son vagin… faiblesse… pour la surmonter, je pense à l’acte de ma femme et c’est partie ! Juliette à bout de souffle, fait le tour de la galaxie. Elle n’a plus de voix, plus de jambes, comme ma femme, des nausées. Elle passera le reste de la nuit à me caresser et me regarder dormir : je me sens Dieu.

Retour de ma naine par honnêteté, et dent pour dent, je lui raconte. Elle est effondrée. Je jubile, la domine, l’humilie, lui demande de se masturber devant moi en pensant à ce qu’elle a fait et ce que j’ai fait. Un préservatif et je lui explose le petit trou. J’ai un orgasme (oui… éjaculer dans une capote ne salit pas !). La nuit que Juliette vient de vivre lui donne des ailes pour affronter son homme violent. Il la frappe, elle s’enfuit (sa fille est chez une amie). Elle m’appelle, je la rejoins. Elle doit aller chercher des affaires, elle a peur. Nous récupérons sa fille qui, à chaque fois qu’elle me voit, tourne la tête (elle a 5 ans). Nous arrivons tous les trois chez elle, il n’est pas là, nous rentrons. Juliette fait une valise pour vivre chez son amie, quelqu’un tambourine violemment à la porte, c’est lui. Juliette ouvre la fenêtre de la chambre pour dialoguer, je vois qu’il l’attrape par le cou, je fonce pour intervenir mais la petite s’interpose : « non va pas, papa y est méchant » et elle me repousse du haut de son mètre. Je lui obéis, moi le dur, le fou furieux, surpris par cette gamine. Dès que son père est parti, elle saute dans mes bras pour un gros câlin. Nous serons les meilleurs complices pendant deux ans. Je les raccompagne jusqu’à chez la copine. Le lendemain, elle m’appelle : son fou ameute le quartier, la copine flippe, Juliette doit partir. Elle est SDF. Une seule solution : l’hébergement chez moi.

1993 bis (15h41)

Juliette est avec sa fille dans la voiture. Je descends prévenir ma femme et ma sœur de la situation. Juliette et ma sœur se connaissent depuis l’adolescence et s’apprécient. Nous sommes d’accord tous les trois : Juliette vivra le jour chez ma sœur et la nuit chez moi. Moi de toutes façons dans mon camion. Vraisemblablement, ma naine et Juliette s’apprécient (elles sont encore un peu copines maintenant). Moi, je suis de nouveau en pleine culpabilité : j’ai honte de ce que j’ai fait à ma femme mais aussi fier d’avoir pris mon pied dans l’agressivité. La cohabitation en mon absence se passe bien, en ma présence c’est une catastrophe. Le week-end suivant, en essayant d’épargner les enfants (qui eux aussi s’entendent bien), j’essaie d’avoir les deux dans mon lit. Échec ! je n’y arriverai jamais. Ma naine est devenue ma souffre-douleur sexuelle et abstinence pour Juliette. Je ne sais plus combien de temps la cohabitation a duré mais il me semble trois semaines.

Juliette met sa fille chez son amie et vient avec moi voyager en camion. Elle sait que ma femme est exhib. Juliette me surprend… elle joue bien la salope. Elle n’est pas soumise dans la vie mais elle le devient quand elle est excitée et se découvre très maso. Ma femme est plutôt soumise dans la vie et dominante au fantasme de viol dans le jeu (un paradoxe aussi). Elle est punie car je lui en veux… elle va morfler. Juliette récupère son appartement, son dingo va vivre chez sa nouvelle copine à 80 km. Parfait ! j’ai une maison avec une salope en punition et mon garçon, et un appartement avec une salope en formation qui veut devenir numéro 1. Juliette aime la sodomie, ma femme non. Pas grave les deux y ont droit. Ça y est, je prends mon pied comme ça. Je joue de les mettre en rivalité tantôt une dans ma cabine tantôt l’autre, je les offre à mes potes ou à des étrangers sur les parkings. Je vais même jusqu’à obliger ma naine à se prostituer (pas par nécessité mais pour la rabaisser).

Je reçois énormément d’amour de Juliette et de sa fille. Beaucoup de complicité avec mon fils. La maman de ma femme a une cirrhose. Je ne l’embête plus. Au contraire, le berger allemand est de retour. Elle est hospitalisée, 38 kg sous perfusion… Juliette est à son chevet. Là, ça devient compliqué… Juliette me met la pression quand sa fille est chez son père. Si je ne suis pas avec elle, elle sort et finit par me tromper. Je suis affaibli par l’état de santé de ma femme et de sa mère. Juliette me démolit, elle joue surtout pour que j’aille vivre avec elle. Non ! je n’abandonnerai pas ma femme malade ! Et notre fils dans tout ça ? Tous les hommes m’envient : deux belles femmes, deux salopes sexy. Mais moi galère… prochain chapitre : la rupture avec Juliette, mon basculement dans la soumission masculine.

Déblocage

Changement (9h22)

– Erell, ça fonctionne ! Je réalise que je traîne 40 ans de culpabilité à réfléchir à comment je vais écrire 93 94 95, où j’ai la sensation d’avoir été mon père. Je me dis là, aujourd’hui, que non je ne l’ai pas été. De réaliser cela aujourd’hui me laisse baba et je m’interroge sur le pourquoi je n’aurais pas le droit de vivre. Certes, je n’ai plus d’énergie mais à la fois je me pose des barrières et m’interdit tout. Comment aimer la vie dans l’auto-punition ? Nous ne sommes pas fous Erell ! un beau coup du destin. Là, je vous vénère un peu, suis sur le cul. Quelque part, je méritais votre attention et cette fois mon honnêteté paie.

– Bonjour Laurent, je suis très heureuse de vous lire ce matin et de constater en effet que cela fonctionne. À dire vrai, je n’avais aucun doute compte tenu de l’énergie et de la dynamique que vous avez déployées depuis presque une semaine ! Et non, il n’y a pas de hasard, j’en suis persuadée ! J’attends donc vos récits avec ce nouveau regard que vous allez y porter.

Situation pro (14h48)

– De mon côté, si j’ai du temps pour écrire, c’est que je forme une fille pour me remplacer. Rien de meilleur pour moi que de transmettre mon savoir et d’être pédagogue avec une fille. Je m’éclate ! elle évolue ! du bonheur. Par contre, si je ne meurs plus, je vais finir vraiment au chômage…

– Et pourquoi vous ne gardez pas votre poste à la base ? En prévision de la mort ?

– Oui je voulais ou je souhaite avoir libéré tout le monde : ma femme côté immobilier avec quelques travaux en cours et surtout la donation samedi afin qu’elle soit usufruitière. Mon employeur chez lequel j’ai fait 2 CDD. Pour un psychopathe, j’ai encore de l’empathie.

– Qui d’autre que moi est au courant de votre dessein ?

– Ma femme s’en doute, ma DAF (super jolie au profil domina) a compris, ma collègue aussi. Je leur ai dit que j’avais des soucis de santé, qu’il était temps que je me retire des affaires

La lettre à Béa

Lettre à Béa (10h35)

Bonjour Béatrice. 

Depuis le décès de maman, je n’ai plus de nouvelles. 

Tu peux déjà te demander pourquoi tu reçois cette lettre.

Depuis mon enfance, je ne trouve ni bonheur ni équilibre sexuel. 

J’avais programmé mon euthanasie pour juin.

Par hasard (via Internet), je tombe sur une «illuminée » avec laquelle j’échange sur mes troubles sexuels. Elle me propose une forme de psychothérapie par l’écrit. En gros, je lui raconte ma vie par écrit et elle retranscrit. C’est une acharnée… je ne peux pas me dérober. 

Tu sais à quel point tu as été un tournant de mon enfance. Donc depuis 24h j’écris sur toi. Je réalise après lecture des écrits de ma complice et tes aveux lors de notre dernière rencontre chez maman, à quel point tu as été victime aussi des manipulations de mon père. Tu as vécu aussi des drames suite à tout ça. 

Je me tiens à ta disposition si tu veux en discuter. Je voulais juste te dire par ce courrier et sincèrement que je te pardonne. J’ai encore un long chemin pour trouver ma sexualité, voire le bonheur. Tu passeras encore dans mes pensées mais elles seront moins négatives te concernant. 

Bien à toi 

– Très belle lettre, simple et sincère. Toutefois, si je peux me permettre une remarque sur la forme qui a une importance pour la communication : il est recommandé de ne pas communiquer au « tu ». Ça signifie d’essayer de supprimer au maximum les phrases commençant par « tu ». Cela rend l’échange plus doux pour celui qui le reçoit. Voulez-vous essayer de corriger la lettre en ce sens, sans supprimer mais en modifiant les phrases ? J’ai appris cela au cours de mon travail de développement personnel, et une lecture qui m’a beaucoup aidée est celle de Marshall Rosenberg : « Les mots sont des fenêtres, ou bien ce sont des murs ». Avez-vous décidé de l’envoyer ?

– Non pas décidé. Envie de le faire mais surtout besoin de l’écrire

– Oui c’est le plus important. Bravo pour ce pas.

– Hier vers 22h, Gollum, au moment où je vais le saluer, m’intercepte. J’ai vu qu’il m’a observé depuis le midi, intrigué : « que se passe-t-il ? ». Je lui résume la situation. Sa réponse : « méfie-toi ! tu ne connais pas cette femme. C’est une technique employée par certaines sectes… tu es faible Laurent ». Fais pas chier vieux chnoque ! Du coup, quand même intrigué par sa remarque, j’ai surfé sur Internet et il me semble que vous avez un emploi du temps bien chargé et pas en gourou. Excusez Gollum.

– En effet ! Vous avez trouvé ma profession ? Mes 14 salariés et 250 clients ? Lol

– Bon courage ! vous êtes extra ! la même approche humaine partout, je suis un fan et maintenant j’ai un visage et une forme de réalité sur notre travail. Votre audace n’a pas de semblable. Dieu est une femme c’est sûr !

Au début, j’ai été déçu par votre réalité, mais cinq minutes après, ça m’a aidé à écrire “1993”. Je ne suis pas un psychopathe mais un chien, un berger allemand. Je dois me contrôler chez les gens pour ne pas aboyer quand on frappe à la porte… sinon je le vis bien !

– Est-ce que vous m’autorisez à publier cet extrait sur les réseaux sociaux (sans vous citer), à titre d’illustration de ma nouvelle page du blog ?

–  Erell, vous venez peut-être de me sauver la vie. Sur moi, vous avez tous les droits. Par contre, sur les personnages, faite attention que nous ne nous retrouvions pas tous les deux en diffamation. Ils doivent se reconnaître mais eux seuls doivent se reconnaître. Car j’ai l’intention de m’en servir de mon vivant ou en post mortem

– Quel est votre nouveau dessein ? Vous en servir dans quel sens ? Je dois être au courant je pense.

– M’en servir pour dire que certes, j’ai travaillé 16h/24, que certes j’ai joué avec leurs culs, que certes je les ai toujours aidées financier et logistique mais que je ne suis pas un mendiant. Si j’ai été dans l’attente, c’est à cause de cela (mes écrits). J’ai tout donné et au final, pas eu grand-chose en retour. Je suis sûrement un peu capricieux mais je n’aurais qu’un retour sur quatre que je donne dans tous les domaines de ma vie. Envahi par la culpabilité, j’ai sacrifié ma vie. Là, je cherche un plan pour m’éclater non pas sexuellement je n’y crois plus. Peut-être au service des autres mais je sens la culpabilité. Je paie comme tout le monde trop d’impôt. Je ne vais pas sur les ronds-points. Je donne à des associations, voire à des partis politiques, surtout au Secours Populaire ou Catholique, pour défiscaliser mais surtout de main en main. C’est vers cela que je pense me diriger prochainement.

– Votre témoignage en guise de testament (ou pas)

– Testament c’est morbide, c’est péjoratif. Une auto-biographie de galères sexuelles avec quelques passages heureux bien entendu. Mes écrits sont accentués sur le noir. Mais j’ai eu du blanc. Beaucoup avec les deux enfants (mon fils et la fille de Juliette). Vivre pour les enfants qui ne deviennent ingrats que lorsqu’ils sont adultes.

–  C’était une sorte d’humour noir en effet… contente que cela vous « choque » !!!

Cadeau d’expériences (21h43)

– Moi, quand on me travaille la prostate comme il faut, je suis déjà en transe pour me lâcher et autoriser l’autre. Non, ça ne me donne pas envie d’uriner. Ça coule, ça coule, comme l’avant sperme. En érection ou pas, quand la personne qui m’entreprend m’autorise à me toucher pendant l’acte, bien souvent je bande mais même si ce n’est pas le cas une longue jouissance démarre jusqu’au feu d’artifice. Là, souvent, je ne supporte plus. Si la personne maîtrise le sujet, elle peut relancer le processus une à deux fois.

Quand vous faites une prise de sang PSA, votre toubib demande si vous avez des rapports homo car les pénétrations irritent et font monter le PSA. J’ai fait l’expérience pour nous adepte du massage prostatique : une pratique moins de sept jours n’influence pas le taux de PSA. Lors des massages, il faut éviter ou ne pas abuser des pressions vers le bas pour ne pas pincer l’urètre entre la partie inférieure et supérieure de la prostate. Là, nous avons parlé du travail interne du point P mais il existe des pratiques externes. Pour ne pas choquer votre partenaire vulgairement en le pénétrant d’un doigt sans être sûr qu’il puisse être réceptif, il faut tester par une stimulation externe. 

– Prise de sang PSA ? Par l’externe ? Vers la zone périnéenne ? Cela m’intéresse aussi. Bien qu’en général, j’y aille très progressivement justement pour savoir si mon partenaire est réceptif.

– Antigène prostatique spécifique qui aide à fluidifier le sperme. Oui sur le pubis et l’entre-jambe à la base de la verge interne. Comme vous les femmes, nous sommes tous communs mais plus ou moins réceptifs. Il vous faut vérifier que la prostate n’est pas malade. Sinon, une mauvaise manipulation peut la bloquer. Des milliers d’hommes ont eu une ablation avec toutes ces contre-indications pour rien. C’est prouvé. Tiens tiens, voilà mon futur métier : masseur de prostate !

– Mais pourquoi pas !!! En tous les cas, votre expérience peut aider nombre d’hommes curieux et réceptifs justement. J’en ai déjà pas mal initié moi-même !

– Mesurez votre plus long doigt : s’il fait au moins 7 cm, c’est bonne longueur !

– Il fait pile 7 cm ! C’est donc pour cela que j’y accède aisément 🙂

– Là, vous allez me donner envie… je la sens réagir… Coupez votre doigt et envoyez-le avec le livre ! Dites aux femmes que si leur partenaire éjacule facilement en levrette, ce n’est pas à la vue de leur anus mais par le fait des claquements du bas ventre sur les fesses qui créent des vibrations prostatiques.

– Excellente piste !!! Désolée mais je conserve mon précieux doigt pour le plaisir de mon homme que j’ai initié récemment et qui en redemande 🙂

Si vous avez raté le début, c’est ici.

L’épisode précédent.

 

 

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.