Le bonbon à la menthe – Partie 1 – J1-J2

Osez me contacter !

Mardi à 8h20, une nouvelle personne s’abonne au blog (je reçois systématiquement un e-mail d’avertissement avec l’adresse e-mail de la personne). 8h28, il me contacte par e-mail via le formulaire de contact du blog de Lady Erell “Osez me contacter !”. Je ne vois pas son adresse mail, je ne percute donc déjà pas que c’est le même. Son nom de famille est visible et il signe de son prénom. Pas de pseudo, pas de cachotterie.

Bonjour,
Troubl
é par votre post sur groupe FB.
Difficile de vivre votre sexualité quand vous êtes un homme d’apparence hyper viril, mais que vous prenez votre pied analement et de préférence par des femmes.
J’ai 50 ans, ouvert d’esprit et libertaire. Pourtant, impossible d’aborder ce sujet.
Bien à vous,
Laurent

Je comprends immédiatement que le post dont il parle est celui que j’ai partagé vers huit heures moins le quart sur le massage prostatique (partie 1). Sur quel groupe ?[1] Je partage sur plusieurs. Je ne lui demande même pas tellement son message m’interpelle par la force qu’il envoie avec si peu de mots. 9h21, je lui réponds ce qui me vient sans réfléchir, comme à mon habitude (je suis déjà arrivée au bureau). Je suis curieuse.

Bonjour,

Merci pour votre témoignage. Impossible n’est pas humain je dirais ! Pourquoi ne pas l’aborder avec votre/vos partenaires ?

Sapiosexuellement vôtre,

Lady Erell 

C’est ma signature automatique. Rien de personnel là-dedans. Il y a même une autre phrase qui suit : Sois curieux, viens voir ce que j’écris sur http://ladyerell.com/ et rejoins moi sur le premier réseau social intime et sexy sur https://intimexy.com/.

Bien sûr que nous le pratiquons dans notre couple. Mais la question reste depuis toujours : est-elle épanouie en femme ? N’est-elle pas frustrée de cela ? Je suis sexuellement passif avec le caractère d’un passif au physique de (Bruce Willis). Elle est super mignonne et moi je ne la désire pas en « homme ». Je n’ai pas le choix, je n’ai qu’elle pour ma pratique. Je me sers d’elle ? Amoureuse, peut-être que je lui impose ma sexualité ? Suis-je une sorte de souminateur ? Vous voyez ce n’est pas simple. La religion tantrique est très libre pourtant. Déconseiller cette pratique qui peut devenir mortifère. A votre disposition sans tabou pour en débattre.

Deux e-mails échangés et autant d’informations transmises ne peuvent me laisser indifférente. Je m’empresse de lui demander s’il lui a posé la question. Dix minutes plus tard.

Oui nous en débattons. Elle me dit être un plus de jouer et me donner du plaisir. Mais avoir besoin d’être pénétrée aussi par des hommes virils. J’accepte qu’elle ait des amants. En attendant qu’elle s’occupe de moi (un calvaire de frustration). Après une tentative de suicide, j’ai essayé d’en parler à un psy. Mais j’avais honte de cela et je n’ai pas osé. Ceci dit, je peux prétendre de connaître l’orgasme masculin au bon vouloir de madame. 

Occupée par mon travail, je mets deux heures à le lire et à lui répondre juste avant un rendez-vous. Le mec me parle de tentative de suicide. Le suicide ! Un sujet qui me poursuit depuis longtemps, non pas en qualité d’envie mais à travers les gens qui m’entourent depuis longtemps (ma mère, ma meilleure amie, mon premier amour, mon père d’une certaine manière j’en suis certaine). Mais il parle aussi d’ouverture, de dialogue, d’échanges, il semble communiquant dans son couple et plutôt à l’aise pour me livrer aussi rapidement les bribes de son histoire.

Si vous lui permettez d’avoir des amants, tout va pour le mieux alors ! Vous devriez en parler à un.e professionnel.le sans aucune honte si cela est si douloureux pour vous. Nathalie Giraud ou Elisende Coladan que je connais assez bien sauraient vous accueillir avec empathie et non jugement. Il n’y a aucune raison de rester dans cet état.

J’entre en rendez-vous avec une future cliente que je connais un peu par ailleurs, une professionnelle en rapport avec la sexualité puisqu’elle est gynécologue (je ne m’en souvenais plus). Nous avions déjà échangé la dernière fois de manière plus large, jusqu’à ce que je lui révèle l’existence de mon blog, de mes écrits et de mes photos en rapport avec la nudité, la pudeur, la sexualité libérée et mon envie d’aider notamment les femmes à s’affranchir de leurs blocages. Je lui parle donc des témoignages que je peux recevoir (encore en majorité masculins), et justement de cet échange tout frais de la matinée. Nous sommes toutes deux en accord pour dire qu’il y a des choses à faire dans ce domaine et que nous y contribuons chacune à notre manière. Fin du rendez-vous une heure plus tard, je découvre sa réponse.

Déjà en parler sans pudeur avec des filles est rassurant. Je suis résigné maintenant avec la sensation d’avoir louper quelque chose. Je suis soumis mais quelque part comment être anal sans être soumis ? N’hésitez pas à me contacter vous ou vos amis garçon ou fille qui souhaitent comprendre et pratiquer. Du lavement au fist.

Je ne saisis alors pas très bien sa proposition : veut-il rencontrer ou juste échanger ? Transmettre un savoir peut-être. Je ne parle que de ce que je connais.

Vous pouvez laisser un témoignage sur l’article sur le blog avec une adresse pour vous contacter et proposer votre service. Vous avez aussi Intimexy pour ça.
Mais il me semble qu’aimer cela n’a rien à voir avec la soumission, encore moins avec l’homosexualité (ce que beaucoup d’hommes craignent). C’est un plaisir physique comme un autre et non une étiquette de genre. La plupart des hommes que j’ai connus aimant cela n’était pas du tout soumis, même parfois à tendance macho… pour vous dire ! 

C’est à partir de là qu’il s’est déclenché quelque chose de plus concret.

– Vos photos sont magnifiques. Votre blog bien complet. A tout hasard connaissez-vous Boris (shibari) ?

– Non je ne connais pas

– Vous avez une très bonne approche de la sensualité et de la sexualité, bravo. Si vous êtes en asso, je veux bien participer. 

Merci beaucoup. Je suis indépendante et seule. Mais j’ai mis en place des liens pour participer financièrement si cela vous dit, ou bien vous pouvez acheter le livre qui vient de sortir !

– Quel livre ? Je souhaiterais mettre une photo (pas narcissique mais elle me touche) sur mon profil Intimexy. Dites-moi si elle est correcte. Elle me représente vraiment.

Entre-temps, il s’est déjà inscrit sur Intimexy et a posté une phrase de présentation : “J’aime regarder les filles : Sur la plage, au resto ou au boulot. Je regarde et trouve toujours quelque chose de jolie chez une femme. Son regard, sa coiffure ou sa plastique. Mais je finis par regarder ses doigts, ses mains. Si elle me sourit je fuis. Ne pouvant avouer que je suis sexuellement passif. Que je suis incapable d’être actif sexuellement. Que j’imagine déjà des doigts en moi ! Ouvert pour en débattre avec homme ou femme.”

C’est suffisamment rare que l’on soit attentionné au point de me demander mon avis avant de poster la photo de profil. Je relève donc que cet homme semble respectueux de son prochain, d’autant que je ne trouve pas la photo déplacée (on le voit de dos, debout, nu dans le reflet d’un miroir, et un coin de sa tête chauve avec un oeil). Je lui indique le titre du livre “les saisons intimes” et sa disponibilité sur le blog.

Ce matin

Mercredi à 11h48, premier contact de la journée

Bonjour Madame.

Nous avons discuté de votre blog hier soir. Le message sur mon profil l’a touchée (35 ans de couple). Mon épouse (Maîtresse) a compris (enfin) qu’il y a plusieurs catégories sexuelles chez les hommes. L’être humain aime pouvoir se situer surtout dans l’émotion. Homo (passif ou actif), hétéro (classique, candauliste, soumis ou dominant et toutes les formes libertines). Pas de catégorie avouable pour nous les passifs de l’anal. Nous nous réfugions dans la soumission sans pour cela être certains de prendre du plaisir comme nous aimons.

Un matin parmi d’autres. Réveil 5h30, elle descend aux toilettes et remonte dans le lit. Je lui tourne le dos, elle me dit « beaucoup de neige, attends un peu pour partir ». Elle se blottit contre moi, me donne de violents coups de genoux sur ma fente péri-anale. Les vibrations sur ma prostate déclenchent une demi érection. Elle vérifie cela et prend mes testicules en pleine main, sert fortement tout en continuant à appuyer de plus en plus son genou sur l’anus. J’ai une érection, elle m’insulte, m’humilie. Une main sur les testicules, l’autre me torture un téton. Cette fois, je suis bien dur ; elle me masturbe frénétiquement jusqu’à éjaculation en m’insultant…

Voilà un exemple de ma sexualité. 

Bien à vous

Je pourrais aisément ne pas apprécier de recevoir ce genre de récits sans l’avoir demandé. J’y suis toutefois habituée, mais surtout ce récit me touche par ce qu’il a de sincère (apparemment), brut de décoffrage mais aussi touchant de pudeur peut-être. Il va sans dire que s’il n’y avait que le récit brut d’une scène de cul, je n’aurais pas donné suite. Mais il y a là une analyse, une sensibilité, un quelque chose qui m’invite à continuer de découvrir cet homme qui semble se livrer à moi sans pudeur, en toute simplicité.

Bonjour,

Belle confidence matinale ! Cette sexualité est UNE sexualité comme vous le dites et n’a rien de choquant ni de culpabilisant à mon regard, et sûrement celui d’autres qui n’osent l’avouer ou se l’avouer. 

Si vous ne voulez pas la prendre, pouvez-vous la goder ? Aimerait-elle ça ? Ou d’autres jeux de pénétration ? 

La réponse ne se fait pas attendre.

Non, elle a ses amants et en aucun cas je ne suis capable de pénétrer avec doigts, encore moins avec accessoires. Pour son plaisir, c’est soit facesitting, cuni ou parfois j’arrive à lui servir de gode. Je suis épanoui dans ma sexualité avec elle. Là où c’est compliqué, c’est quand je drague, pire que je séduis une autre. C’est de cela dont je veux échanger avec homme et femme : comment draguer sachant que nous ne pourrons pas pénétrer ?

Tiens, ça me rappelle justement quelqu’un. Mon histoire actuelle, puisque je viens de comprendre pas plus tard que le week-end dernier que mon homme n’aime pas utiliser ses doigts pour me pénétrer (nous n’avons pas encore tenté les accessoires, et ça ne me paraît pas du tout d’actualité d’ailleurs… l’aspect technique du sexe ne l’intéresse pas). J’aime fort quand les messages se croisent, dans les échanges d’autres et font écho à ma propre histoire. Je continue donc :

Ah ok je n’avais pas compris ! Vous êtes donc dans un couple ouvert à ce que chacun aille voir ailleurs ? 

Et bien c’est très simple : il suffit de le dire ! Beaucoup de femmes n’aiment pas la pénétration. Et d’autres peuvent être enclines à découvrir une autre forme de sexualité. Il faut juste le dire !

12h12

– En draguant, il faut le placer au bon moment (smiley triste). Ce complexe grandit en plus avec l’âge et accentue l’acceptation de soi. Elle sait comment je suis. Cela lui donne tout pouvoir sur moi. Épouse et Maîtresse.

– Et n’est-ce pas jouissif d’être sous le pouvoir consenti d’un être qui nous connaît parfaitement ?

– Hyper jouissif et hyper frustrant. Je suis maso mais pas soumis. 

– Ah voilà ! Vous le dites aussi !! Maso en effet. Plus l’humiliation. Le fait de lui appartenir n’est pas lié obligatoirement à la soumission, mais plutôt au lâcher prise non ?

– Oui je suis hyper anxieux. J’adore lâcher prise dans l’abandon. 

Fin de la discussion à 12h25

Livre

Mercredi à 16h42

Votre livre m’intéresse et je souhaiterais être votre “patron” (smiley clin d’œil). Par contre, avez-vous une autre solution de paiement (je vous fais confiance) car le paiement en ligne, ce n’est pas mon truc. Virement ou chèque, en retour, vous m’envoyez le livre SVP. Je ne sais pas de quelle planète vous venez. Vous avez tout compris et vous avez toute mon admiration. 

Bien à vous

Il est rapide ce Monsieur décidément. Et je n’en suis qu’au début de mes surprises.

Merci beaucoup. Je suis en effet apparemment atypique ! Mais je ne connais pas ma planète.

Avec grand plaisir pour le livre. Je compte donc sur votre discrétion puisque je vais vous donner mon vrai nom ! Vous pouvez donc m’envoyer un chèque de 30€ pour le livre avec les frais de port à [nom et adresse]. Merci beaucoup. 

Il me renvoie son adresse postale et une photo de son visage en gage de discrétion, indiquant qu’il est sur le parking de l’entreprise où il est cadre jusqu’à fin mai. Il a le crâne rasé (ou presque), une chemise, des oreillettes filaires et derrière lui quelques véhicules et camions devant un fond de paysage de campagne. Il habite dans le nord de la France (62), pays que je connais surtout pour son côté libertin et très ouvert sexuellement, pratiquement un mode de vie.

A la vue de ce que j’ai dépensé pour rien en psy, je serais prêt à tenter l’acceptation de ce que je suis. Peut-être apprécier mon image physique derrière votre zoom. 

Here we are ! Il se laisse tenter. Il avance, il ose. Je lui fais remarquer.

Vraiment ?? C’est fort l’échange que nous avons depuis hier… vous avancez très vite ! C’est que vous y êtes prêt et que votre travail psy a fait son travail justement. Il vous faudra venir en région parisienne. Je shoote uniquement le lundi soir jusqu’à fin mai. Ensuite, je reprendrai les shootings en journée le mercredi.

Il ne saisit pas le rendez-vous, mais autre chose se met en place à ma plus grande surprise.

Vous savez, je me répète, j’ai quasiment tout vécu dans différents mondes bdsm plutôt bourgeois. Ma femme était gogo, modèle photo, actrice et show girls dans des salons érotiques. Elle m’a souvent confié à de jeunes domina quand elle était en déplacement. Elle est encore super jolie mais eut 50 ans aussi et une vie assez pantoufle maintenant. Donc moi plus rien.

Je cherche depuis bientôt deux ans. Je cherche un photographe et un écrivain pour exprimer la sexualité de 50 à 100 ans (l’amant et Maître de ma femme a 65 ans). De frustration en frustration, j’ai voulu disparaître mais la corde a glissé (smiley triste). C’était en mars 2018. Depuis, j’ai pris 4 kilos, je me masturbe comme un adolescent. Je veux vivre pour moi et me trouver sexuellement. 

 Je n’y croyais plus jusqu’à vous lire. Déjà merci pour ce que vous êtes.

L’intrigue est trop forte. Je lui exprime que ses confidences me touchent et lui demande ce qu’il cherche avec un photographe et un écrivain.

Pour exprimer la sexualité des plus de 50 ans et celle des seniors. Mettre en valeur les corps qui vieillissent, les esprits qui s’ouvrent. Ceux qui vieillissent le plus longtemps sont ceux qui « baisent ».

L’opportunité me semble trop belle pour ne pas rebondir évidemment, compte tenu de ce que j’ai entrepris avec le blog depuis un peu plus d’un an et tous les témoignages que je reçois chaque semaine, ces hommes que je photographie sans aller les chercher. Je sais que trop ce qu’il veut dire. Moi qui me demandais ce que 2019 me réservait alors que j’ai fini l’édition de mon premier livre six mois avant mes prévisions… Je rebondis avec humour après ces confidences mêlant espoir et désespoir.

– Alors je suis destinée à vivre très vieille !!! Mes modèles ont en grande majorité plus de 50 ans, jusqu’à 70 ans le plus âgé. Et écrire sur le vécu de gens comme vous par exemple ? Les articles dans la rubrique « articles partagés » contient deux récits d’homme de plus de 50 ans également.

– Moi je suis déjà mort. Enfin… je le pensais.

– Au contraire ! Vous êtes un témoin bien vivant de ce sujet qui vous tient à cœur. J’imagine une sorte de publication sous forme d’entretien ! Comme ce dialogue que nous avons commencé

– Si nous reprenons depuis mon enfance, nous allons exciter les pervers, rassurer les indécis et surtout prêcher la résilience 

– Parfait !

– Je vous envoie un chèque de 30€ pour livre et 50€ d’acompte pour nos projets. 

– Merci beaucoup. Nous pouvons donc entamer ou continuer nos échanges sous cette forme, si ça vous convient. Je mettrai en forme et vous montrerai quand il y aura assez de matière. Procédons-nous par sujet ? Ou en fonction de ce qui nous vient ? J’aurai un travail de mise en forme à faire.

– Imaginons que tous les soumis sont des « chiens », nous pourrions y trouver toutes les races, du caniche au pitbull. Moi, je me considère comme un berger allemand. Hyper obéissant mais si on me tourne le dos, je fais ce que j’ai envie quand j’en ai envie (je suis aussi comme ça dans la vie). Je suis aussi borderline (suite à un viol pendant mon enfance). Comme un berger allemand, je suis perturbant et déstabilisant. Pour ma forme de psychothérapie par confidences écrite, orale et à l’image, je vais avoir besoin d’être canalisé sous peine de me dérober ou d’arranger empathiquement la réalité. Nous nous connaissons virtuellement mais tout ce que j’ai vu ou lu sur le blog m’ont donné des frissons sans excitation sexuelle. Donc nous sommes bien dans une forme de thérapie. Moi, je peux balancer des vécus dans le désordre mais vous devrez approfondir de manière directe ou indirecte. Si je me dérobe, servez-vous de votre autorité naturelle bienveillante. Moi, je vouvoie mais vous je préférerais que vous me tutoyiez. Je ne veux pas être encore une fois souminateur dans mon vrai moi.

– Je vois parfaitement. Mon autorité naturelle bienveillante est si naturelle que cela ne peut être qu’ainsi. Je veillerai à ce que vous venez de mettre en lumière. Vous parlez de viol dans l’enfance : je n’ai pas compris si vous en aviez été l’objet ou l’auteur. Bien que je devine que vous puissiez en avoir été l’objet plutôt que l’auteur. Pouvez-vous lever mon doute ? Concernant le tutoiement, cela me positionnerait donc dans le rôle de la Maîtresse, ce que je ne désire pas occuper, sauf à avoir uniquement ce rôle de guide stricte (autorité bienveillante).

Il est 21h45 quand je lui réponds ce dernier message. Je suis en complète ébullition ! Je vois se profiler devant moi clairement une forme de thérapie par l’écrit, dont je vois aussi la mise en forme très rapidement. Cela me paraît évident, et pourtant je n’ai aucune légitimité à le faire. Il me donne confiance en moi, et visiblement je lui fais du bien. Après tout, c’est ce qui compte le plus et on verra bien. Mon homme, à qui je fais part immédiatement de mon émoi et de mon enthousiasme, m’encourage dans ce sens. Il ne me reste plus qu’à trouver un nom à ce que je fais, parce que j’aime les mots et les définitions.

[1] 02 février 2019 : “S5 2019 le destin : je me suis inscrit sur Facebook pour suivre les Gilets Jaunes, essayer de comprendre. Le week-end dernier, j’ai dit stop Fb, je vire mon compte. Mardi, au moment de sa suppression, je tombe sur vous. Si les hommes connaissaient leur prostate, il n’y aurait plus de violence”.

 

Si vous avez aimé, la suite est ici.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.