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Le bonbon à la menthe – Partie 1 – J4

confession par l’écrit Le bonbon à la menthe - Partie 1 - J4

Premiers flirts

Juin 1982 (12h12)

J’ai bientôt 16 ans. Mon père et moi ne communiquons que pour notre passion des camions. Il m’apprend à manœuvrer ses gros engins. Maman gère le planning Béa. J’ai appris à manœuvrer ce gros cul et surtout son petit bouton dans sa forêt vierge à odeur d’urine. Elle a toujours une haleine de phoque légèrement masqué par ses putains de bonbon à la menthe. Je suis moins agressif avec les autres ados. Mon agressivité, je l’évacue dans la chatte de Béa. Je la retourne dans tous les sens, l’entendre crier me donne la rage. Je la défonce plusieurs fois ; j’essaie la petite porte mais elle refuse. Nous discutons ensemble : elle me dit que je suis un apollon, un chien enragé. Elle aime. Moi, je commence à prendre un peu de plaisir cérébral. Mais je préfère être ou me masturber.

Mon souffre-douleur s’est lassé de ma queue et de son jus. Il me balance à sa mère pour mes rackets (achat de cigarettes). Elle débarque à la maison. Je suis dans ma chambre, maman me fait descendre. Je vois que c’est elle depuis le haut. Je me coiffe et me parfume. Elle est belle… je la défoncerais bien cette bourge. Elle dit à maman « puis-je avoir une discussion privée avec Laurent ? ». Elle me fait la morale, me met plus bas que terre, me dit qu’elle ne veut plus me voir autour de son fils et chez elle. Je suis déjà un dur, un grand mais j’ai envie de pleurer. Et d’un, qui va payer mes clopes ? Et de deux, je ne sentirai plus le parfum de mon modèle féminin.

Bientôt 16 ans, toujours pas de flirt. Je reçois mon adhésion à l’école des routiers. Ce n’était pas gagné vu mes résultats scolaires. Mon entretien d’évaluation, de motivation et techniques les ont convaincus. Ouf !

Août : vacances avec un couple d’amis de mes parents ; ils ont trois filles dont une de mon âge pas mal mais un peu arriérée. L’ami de mon père : un modèle de virilité, grand bagarreur de réputation (je le crains). Les femmes sont aux sanitaires pour la vaisselle, mon père est à la sieste, mon petit frère avec les femmes. Je suis torse nu avec un petit short échancré (ceux des années 80). Je suis assis sur une chaise longue, lui à table torse nu (bien musclé), il m’observe, je suis mal à l’aise. Il me fait signe de la tête d’aller dans la caravane.  Il sort trois gauloises de son paquet et me dit « tiens jonne c’est entre nous. Il paraît que t’as une grosse bite et que tu sautes Béatrice ? ». Je ne réponds rien, ne sais plus où me mettre. De manière autoritaire, il me dit « fais voir »… je baisse mon short. Il m’attrape les bourses, me les sert, je me retiens de crier. Il me dit « t’as qu’une petite bite jonne, tu touches à une de mes filles et je te castre ; par contre, si tu veux le cul de leur mère, tu peux mais devant moi ». Ça recommence… je suis vraiment un monstre.

Mon premier flirt (13h11)

La fille de Musclor, Véronique, est jolie, un corps de jeune femme, des hanches, des seins, blonde aux yeux bleus, plutôt excitante dans son maillot de bains. Effectivement, elle n’a pas inventé le fil à couper le beurre mais elle connaît la vie. Nous jouons ensemble, parlons ado (je connaissais bien les filles ado avec toutes mes copines). Véronique trouve bizarre que je connaisse aussi bien les filles sans flirt. Souvent, ses conversations tournent autour de l’homosexualité. Merde ! je ne suis pas PD ! je suis juste un ado immonde et pervers… Toujours une excuse pour me toucher, m’effleurer… elle me trouble. Je regarde son cul et m’imagine comme avec Béatrice et pense aux menaces de Musclor.

En tant qu’aîné et jouet sexuel des adultes, j’avais une tente pour moi seul. Vers 23h, une petite voix chuchote derrière la toile « tu dors ? », « non », “me suis disputée avec Isa [sa sœur un an plus jeune] puis-je venir discuter avec toi ? ». Wouah… je crains le pire. Nous sommes allongés sur le dos, elle un long tee-shirt, moi mon fameux short et torse nu. Elle parle, elle parle, pour me faire réagir me prend le bras « hein Laurent ? », plusieurs fois… Elle ne lâche plus mon bras, avance son visage vers le mien, pose ses lèvres sur les miennes, attrape ma langue avec la sienne. Putain c’est bon ! mon cœur palpite, ma queue se dresse. Elle descend sa main dessus, la caresse, la masturbe à travers le short (comme ma sœur… hyper doux). Je caresse son visage et ses seins, sa peau est hyper douce.  Elle baisse mon short en jouant avec ma queue hyper dure. Mon dieu qu’elle est douce ! Elle monte sur moi. Là, je panique ! grave angoisse… j’entends son père et le mien. Castré… déchirée…  fécondée.  Je débande, la repousse. Elle part. Je me branle.

Le lendemain du premier flirt (14h19)

Je fuis Véronique, je la culpabilise de son intrusion dans mon nid. Elle est au départ triste, et finit agressive. Je drague sa sœur cadette, le vrai Laurent sera celui-là jusqu’en 2006 : un putain de manipulateur et bourreau des cœurs de filles et femmes de son âge. Le soir, je demande à la cadette de me rejoindre (elle n’a pas encore ses règles). Je l’embrasse, je la pelote, je la doigte et la fait jouir au clitoris. Elle est passive : tout le contraire de sa sœur. Le lendemain, Véronique a les yeux rouges. Nous ne nous parlerons plus jamais jusqu’à sa mort. Voilà ! je jubile ! Ah, je suis un être immonde… je vais en faire baver à la terre entière et que personne ne me touche ! c’est moi qui commande maintenant.

Rentrée au lycée et internat (14h59)

Lycée professionnel à Dunkerque : le train, une première pour moi avec ce mode de transport. Pas beaucoup de filles mais deux ou trois canons. Je me suis dit : “maintenant j’arrête les conneries, je travaille pour conduire un camion”. Tenue vestimentaire de premier de la classe. Là-bas, que des loulous en cuir, crasseux, tatoués à boucles d’oreille. J’ai peur ! Pas d’eux, mais de moi ! je sais que je suis fou et que la vie n’a aucune importance pour moi… un vrai psychopathe.

Premier midi dans la cour de récré : quatre loulous me choppent, m’emmènent dans un endroit sans surveillance, me disent “tu viens d’où avec ta dégaine ? On va te bizuter”. Le chef dit “allez-y les gars !”. Je me retrouve pantalon et boxer sur les chevilles, la queue dans la terre à plat ventre. Ils remplissent mon boxer d’herbe séchée, j’entends un commentaire “quel cul !” et je sens des mains baladeuses. Je suis fou furieux… envie de les tuer mais aussi troublé car j’ai bandé à moitié.

Je me résonne et me dis que je dois rentrer dans le moule pour conduire un camion à 18 ans, sinon c’est 21 ans sans diplôme. Être interne, m’éloigner de la servitude de Béatrice et de mes parents. Je reste tranquille. Un bus nous emmène du lycée à  l’internat et re-bizutage. Cette fois au feutre. Pfff suis beau mon cul qui gratte, ma tronche bariolée. Sur le parking de l’internat, deux mecs se battent au couteau. Chambrée de 50 par box de 10, cinq vis à vis, douche commune. Des nouveaux pleurent. Je suis mal, je dois tenir.

Plusieurs jours de brimades et arrive ma première leçon de conduite. Je conduis déjà comme quelqu’un qui a le permis (merci papa), je suis la star, les deuxièmes années routiers sont cool. Premier trimestre : bonnes notes, parents contents, je saute la vieille pendant les vacances de la Toussaint. Elle a un méga orgasme. Elle se dispute avec mon père, dit que je la baise mieux que lui et rompt avec lui. Mon père, furieux, me fait descendre lors d’une orgie avec plusieurs couples dont Musclor. Un des messieurs refuse et dit à mon père qu’il est débile ! Orgie terminée, tout le monde s’en va. Le lundi, il est au boulot, maman est super sympa avec moi et me dit « je m’excuse pour tout ce que tu as vécu mais j’espérais qu’avec toi Béatrice et ton père se quittent car ils voulaient vivre ensemble”.

Après la Toussaint 1982 (15h56)

Les confidences de maman me responsabilisent. Je suis le protecteur de ces dames. Je deviens macho avec une hypertrophie de mon ego de mâle.

Ma première année d’école routier se passe bien (bons résultats). Après une bagarre avec une racaille du lycée, je suis respecté. Hormis la cigarette, je suis plutôt un ado modèle. Mon père m’a en grippe mais nous partageons notre passion des camions. Mon éloignement par l’internat me permet de souffler. Papa paie mon permis et m’achète une petite moto 80cm3. Au final, mis à part mes soucis de flirt, c’est peut-être ma plus belle année depuis mes 12 ans.

Été 1983, je travaille à la ferme et vis une belle histoire d’amour d’été. Soft, on s’embrasse, touche pipi, elle ne me touche pas. Elle est belle et douce mais je ne bande pas. Rentrée 1983, je suis le bizuteur mais je ne veux pas. Au contraire, je protège les plus faibles sans contrepartie (juste pour être aimé peut-être). Fin 1983, gros bordel à l’internat : 99 lits sur deux étages retournés, des matelas par la fenêtre. Le CE, tous les pions sont débarqués en pleine nuit : un seul lit est encore sur pied avec son matelas (le mien). Cette situation me vaut une convocation disciplinaire le lendemain. Nous sommes entendus individuellement (nous étions cinq) et ensemble : “Monsieur, votre lit était correct. Nous vous croyons, vous n’avez rien fait mais donnez-nous les noms, sinon une semaine d’exclusion”. Bon ben viré une semaine !

J’ai une copine, je l’aime, c’est super. Je suis dans un café de jeunes, elle est sur mes genoux. Surprise ! mon père débarque. Il me détruit publiquement et surtout devant elle : je suis puni de sorties, il vient de recevoir mon exclusion de l’internat. Ça crée un froid avec ma copine, elle me largue une semaine après en disant à toute l’équipe de copains-copines : “je le quitte car nous n’avons aucune activité sexuelle (c’est un plouc)”.

1984, la descente aux enfers, pétard, alcool, colle à rustine, eau écarlate, éther… Je deviens une loque maigre. Je ne veux plus être interne. Je me déplace à pied (3 km matin et soir) pour la gare. Maman me fait le sandwich pour midi et me donne 10 francs par jour pour boisson ou friandises. Six mois d’enfer en échec scolaire. Voilà, le plus difficile est dit. Prochain chapitre : la rencontre avec ma future femme.


Hiver 1983-1984 (21h02)

Une horreur : je suis tombé bien bas, presque heureux de jouer avec le gros cul de Béa. Je commence à aimer de plus en plus de lui faire « mal » et de l’entendre jouir comme une pucelle. Dans notre couple, c’est moi le mec, le dominant. J’ai trouvé un nouveau truc : lui relever les jambes et lui frapper sa grosse chatte. Elle mange dans ma main, moi je la déteste. Elle devient l’objet d’une rivalité entre un père et un fils. Maman est de plus en plus complice avec moi. Je veux que Béa me suce et aussi l’enculer. Je n’aurai jamais cela. Béatrice ne veut plus coucher avec mon père. Depuis que je ne suis plus interne, je la vois toutes les deux semaines quand son mari est de l’après-midi ou de nuit. J’ai 17 ans, je suis plus fort que son mari et que mon père, son amant. Après nos rapports, elle est exténuée, me dit avoir mal aux ovaires (je m’en fous… ma motivation c’est la haine). La haine de cette pauvre truffe impure, celle d’un père débile, celle de ma vie. Je commence à aimer lui inonder ses entrailles de ma semence (celle où mon souffre-douleur n’a jamais vu un spermatozoïde de son microscope de PD de fils à papa et maman). Plus je suis mauvais garçon, moins je m’aime, plus je me drogue.

En février, après un bon pétard, je rencontre Juliette une junkie new wave. J’essaie de la baiser cette débile, séduite par moi car seul dans une boîte glauque. Je me bats avec une terreur de sa ville (une bande dont deux sont allés en prison pour meurtre). La vie ne compte toujours pas pour moi, j’ai 17 ans seul dans une ville au combat avec le chef de 20 ans. Il ne m’a pas touché, je lui en mets plein la gueule, Juliette me prend pour Superman. On fume un pète, je l’embrasse, lui baisse pantalon et culotte, la queue en porte-drapeaux ou en lance. Quand elle touche son vagin, elle se rétracte, impossible de bander. Nous dirons que le shit est trop fort. Je revois cette fille pendant deux mois sans fumer, je débande à chaque fois. C’est une fille qui me ressemble, une paumée mais hyper intelligente de la vie.

Je suis convoqué au conseil de classe. Notre diplôme est en contrôle continue. Nous sommes huit à ne pas l’avoir. Un rattrapage possible avec examen de conduite le 23 mai. Qu’ils le gardent leur diplôme ! moi je vais faire le bordel et me tuer. Plus je suis révolté, plus gros cul prend son pied. Un couac : son fils, un an et demi plus jeune que moi, ouvre la porte de sa chambre quand je descends. Il a compris que c’est moi qui fais gueuler sa mère. Il se suicidera dix ans plus tard (j’en ai pleuré).

Avril 1984 (21h14)

Ça ne gaze pas avec Juliette : nous rompons tous les deux jours. J’ai deux copines au lycée : une pour attendre mon train à Dunkerque, une pour ma correspondance à Hazebrouck. Je les ai embrassées sans plus, ce sont des premières années. Je rencontre une nana de 17 ans avec un corps d’enfant à la démarche de Robot Cop. Elle, je la défonce en levrette dès notre première rencontre ; à la troisième, elle ne veut pas me sucer, je la lourde. Je suis un démon… une peste !

Le Maître amant de ma femme

7h42 première confidence de la journée du 1er février

 – 19h, il arrive et me salue. Il ne ressemble à rien, enfin si à un Gollum : petit, grosse tête, vieux. Mais il a une putain de queue avec un gros gland (vu en photos). Le repas se passe bien, j’aime discuter avec lui, il est cultivé. Je remarque comment il regarde le cul de ma femme avec des yeux pervers à me mettre mal à l’aise. Moi je me couche tôt (boulot).

Je les entends monter vers 23h (qu’ont-ils fait dans le salon devant la tv ?). Ils vont être contents et obligés de penser à moi (j’ai mis le chauffage dans leur chambre). Les murs sont assez bien insonorisés, mais je distingue quelques sons. Ça claque, elle crie. Là d’après son râle, il lui travaille le clitoris. Là, elle hurle ! j’imagine qu’il vient de lui enfoncer son petit vagin d’ado d’un coup avec sa grosse queue. Elle est à bout de souffle, elle crie, elle crie, il l’insulte. Je suis partagé entre jalousie, excitation et dégoût. Ma queue frétille, je suis obligé de me toucher. J’imagine sa petite chatte (ma chatte vénérée, la seule que j’arrive à pénétrer), déchirée, dilatée par cette queue. Elle hurle, je bande, il crie, j’éjacule.

Elle me rejoint quelque temps après. Ma crainte : qu’elle soit d’humeur perverse, qu’elle m’oblige à lui laver le vagin en face-sitting. Je fais semblant de dormir en lui tournant le dos. Elle me caresse les fesses et s’endort rapidement. Ce matin, j’ai laissé les mouchoirs en papier imbibés sur le chevet. J’ai fait des photos nu dans reflet de la baie vitrée pour lui envoyer quand elle déjeunera avec lui. Oui je suis une salope.

– Jalousie, excitation et dégoût. Quel savoureux mélange !!! Ça me rappelle ma séance de voyeuse vidéo, le dégoût en moins, car j’adorais le voir enfoncer sa grosse queue dans les petites chattes. Je n’ai pas cerné la fin : prendre des photos de qui ? De vous ? Pour lui envoyer pendant qu’ils déjeuneront ? En quoi cela relève du concept de salope (auquel vous n’avez pas répondu d’ailleurs ! Premier rappel).

– Oui je fais des photos de moi nu avec pose à mon avantage. Je lui ai envoyé pendant qu’ils déjeunent ensemble, pour l’émouvoir face à lui. Combat dominant contre soumis pour une switch. 

– Et quel effet cela produit ? Chez vous et chez elle ?

– Ça m’excite quand elle me répond : “tu es beau ma petite bite”. Et je sais qu’elle ne sait plus ce qu’elle préfère. Être femme objet ou jouer avec le corps de son soumis. 

– Une switch ! Vous aussi n’est-ce pas ? Vous avez dominé parfois. Je déteste l’humiliation mais j’adore la contrainte et le fantasme du viol.

– Vous verrez comment j’ai dominé pour tout contrôler et comment je me suis cassé la gueule. 

Ressenti, pause et première ébauche

13h29 sur “Juin 1982”

– Pourquoi Jonne ? Cette histoire de petite bite qui revient souvent en comparaison. J’avais cru comprendre que vous étiez plutôt bien foutu y compris à ce niveau-là ! C’est votre vision est qui faussée ou réelle ?

– Jonne c’est jeune en patois. J’ai un sexe plutôt dans la moyenne mais vraiment petit au repos

– Mais oui bien sûr ! Excellent. Le patois colle si bien avec le récit et surtout le contexte que je commence à percevoir. Vous êtes toujours dans la compétition, le complexe et l’envie (dans le sens jalousie) à ce niveau ?

– Oui la compétition pour survivre. Mais je suis un homme passif qui aime séduire de cela.

13h31 sur “mon premier flirt”

– Je note que vous aimez la douceur Laurent.

– C’est pas fini

– Je me doute bien. Je le note parce que ce n’est pas la première fois que je le remarque. Ça se confirme donc.

13h48 – Pause

– Souhaitez-vous que je continue le récit d’une vie de psychopathe sexuel ? Je vous garantie et promet que tout est vrai.

– Quel intérêt si ce n’était pas le cas !!!! Oui. Cela me convient parfaitement ainsi. J’ai déjà une bonne idée de ce que je vais en faire. Je rédige ce week-end le premier jet.

– Parfait. C’est très égocentrique mais si vous saviez le bien que ça me fait. Ça devient narcissique, je m’auto-valorise. N’oubliez jamais ma première fois car encore aujourd’hui, en laissant le mouchoir imbibé de ma branlette ce matin, j’espère être puni. Ma femme ne prend son pied que dans une forme de viol individuel ou collectif. Je ne sais plus la violer depuis 2006 ou sauf dans un jeu de rôle. Nous avons fait du x en acteurs, je savais le faire mais je ne prends pas de plaisir physique.

– Je ne vois pas d’ego ni de centrisme, encore moins de narcissisme 😉 vous vous racontez et c’est bien l’objet de nos échanges. Moi, je vous raconterai, votre histoire. C’est un témoignage. Et si vous n’êtes pas puni, que se passe-t-il ? Vous attendez donc ce soir de savoir quelle sera votre punition pour ce geste d’hier, plus votre provocation de ce midi ? Vous êtes déconnecté de votre sexe, visiblement.

– Ce soir, notre fils (son bébé) sera là, elle ne pourra pas me punir. Pas avant dimanche, elle doit rager. Elle sera encore plus féroce. Je suis une salope de souminateur Madame.

17h06 – Ressenti

 – Épuisé, vidé mais assez agréable. Envie de m’amuser dans ce que je suis.

– Merci d’avoir tenu le coup ! Très bien. Tant que ça reste agréable. En tant que soumis ?

– Je ne sais pas si je suis soumis. En tant que moi dans mes contradictions. J’aime être humilié, je suis exhibitionniste et pudique. J’aime que l’on me fasse mal en douceur lol. Tout dépend de la capacité de la personne à jouer.

– Je pense très bien comprendre. La douceur dans la domination et inversement !! « Envie de m’amuser dans ce que je suis » : ça voulait dire quoi ? Vous pensez à quoi ?

[Dernier message à 18h11, il n’a jamais répondu à ma question]

17h55 sur “Rentrée au lycée et internat”

– Vous saviez que votre père et Béatrice étaient amants avant cet épisode ? J’aime bien les surnoms que vous donnez à vos interlocuteurs quand ils en ont. Ça rend le récit un peu plus léger, drôle dans le sens sarcastique. Est-ce que vous pensez vraiment être un monstre, manipulateur etc… ou est-ce que c’est ce que vous pensiez de vous à l’époque ? Il y a une nuance. Au début dans le récit, ça paraissait plus clair que maintenant.

– Je me doutais du trio papa-maman-Béa, je ne savais pas qu’il aimait Béatrice. Oui je suis un manipulateur. Normal que les récits soient moins clairs, ils sont en pleine adolescence d’un enfant perturbé. Fin 1983 fut terrible pour moi. J’ai fait beaucoup de raccourcis. En salope assumée et en manipulateur affirmé.  J’aime aussi que vous vous interrogiez sur ma vie. 1984 : vous lirez des choses très contradictoires. J’ai commencé à lâcher prise en 2008 dans les mains d’une domina 20 ans plus jeune. En 1998, j’étais tellement névrosé que je me paralyse côté gauche. J’ai entamé une psychothérapie. Je sais que je suis un être d’amour bienveillant. Je magnétise. Mais j’ai encore un côté fou fou à la recherche de mon plaisir sexuel par le jeu.

– Je creuserai…

– Je suis quelqu’un de simple, j’aime femme à pénis ou homme à vagin

– j’adore 🙂

– Vilaine 🙁

– Je suis sincère car j’aime les deux aussi mais aussi les femmes à vagin et les hommes à pénis.

– Les meilleurs moments : avec deux transgenres et une lesbienne. Un aveu : j’aime sodomiser les femmes. Mais elles doivent être coquines et fines d’esprit. Vous verrez au chapitre 1993 le salaud que j’ai été.  

21h08 – Première ébauche (je lui écris)

– J’ai mis en forme le récit de la première journée de confidences. Déjà mon souvenir était tronqué. C’est fort intéressant de reprendre depuis le début. Souhaitez-vous que je vous le partage afin que vous voyiez ce que j’en ai fait, bien que ça ne soit que le prologue en quelques sortes ? Mais au moins vous y verrez la forme que j’ai choisie.

– Comme vous voulez, là je vous laisse le choix (clin d’œil)

– C’est un travail de co-écriture, j’ai donc besoin de votre avis dès maintenant avant de continuer. Je n’aime pas travailler pour rien.

[Je lui joins le fichier pdf à 23h48]

21h24 – Indiscrétion

– Mon côté mauvais garçon de 17 ans est excitant ? 

– Je ne suis pas excitée par les récits. En tous les cas, pas sexuellement. Intellectuellement, tout est intéressant jusqu’à présent. J’aime le côté confidences intimes quand l’intime rejoint le sexuel, mais surtout les ressentis, les impressions, les névroses, les mal-êtres. J’aime les gens blessés, les cicatrices.

– Oui plusieurs possibilités d’être excitée. Effectivement, vous savez qu’il s’agit d’une happy-end puisque c’est moi qui raconte. Mais la même histoire légèrement romancée par l’écrit accrocherait-elle une lectrice ?

– A la relecture, vous aurez toujours la possibilité d’ajouter des détails. Je n’écris pas de romans.

Si vous avez raté le début, c’est ici.

L’épisode précédent.

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