Paul n’en est pas à son premier trio avec deux femmes, loin de là. C’est même comme cela qu’il a commencé sa vie sexuelle, qu’il nous raconte avec émotion dans son recueil de nouvelles érotiques “Mes filles d’Eros et autres muses”, au premier chapitre.
Faut vraiment que je le commande pour le lire !
D’après ce qu’il a bien voulu me dire, les autres fois se sont passées avec des professionnelles, à l’étranger, et dans des conditions d’ébriété ne permettant pas forcément d’apprécier pleinement le moment. Mais Paul aime les femmes, terriblement, alors en avoir deux pour lui est à date la seule perspective de forme de libertinage qu’il a envie d’explorer avec moi. J’ai évidemment abordé le sujet dès le début de notre relation, lui proposant également la découverte de la version humide des lieux libertins, qu’il a accepté à condition de ne pas se mélanger aux autres. Pour la version masculine d’un trio avec lui, il faudra que j’aille me rhabiller… à jamais et à regret.
Pour notre première sortie libertine, je décide donc de lui faire vivre l’expérience unique du Moon City. Je lui colle donc un rendez-vous dont l’objet annonce : “Première sortie libertine (rien que nous deux)”. Il accepte sans poser de question… il me fait confiance. Nous nous retrouvons devant l’entrée vers 19h30 un lundi soir (soirée réservée aux couples et femme seule, histoire de ne pas être submergés par trop de sollicitation masculine…). Il semble parfaitement détendu et heureux de vivre un moment coquin avec moi. Je le guide pour la visite des lieux, avec amusement, et étonnamment il y a beaucoup de monde ce soir là. Paul n’est pas timide, bien qu’il soit réservé, discret et introverti. Il n’est pas du genre à se laisser perturber, du moins en apparence. D’ailleurs, son érection dans le jacuzzi n’est pas timide non plus, signe qu’il n’est pas sexuellement maladroit en public. Voilà une première constatation très positive, qui ne manque pas de m’enthousiasmer. Les jeux coquins étant interdits dans l’eau, il nous faut rapidement nous calmer pour éviter une exclusion immédiate pour défaut de bonne conduite.
Après avoir dîné et discuté coquinement de ses expériences passées en trio, nous choisissons une pièce à l’étage, pour nous seuls, sans possibilité d’être vus ni touchés. Nous allons y passé quelques heures, à prendre soin de nous à tour de rôle et en même temps. Explorant la panoplie de tous les plaisirs partagés, prenant surtout le temps de nous explorer, sans aucune retenue ni tabou. Il va me fouiller suffisamment longtemps avec son sexe, puis ses doigts, puis son sexe, que je vais bientôt sentir l’activation de ma fontaine très sensible. Je ne peux pas laisser passer l’occasion, le lieu s’y prêtant tellement mieux que notre lit et les fines cloisons de notre appartement. Accroupie au-dessus de lui, c’est dans une énième jouissance que je vais l’arroser de mon éjaculation féminine, longuement, chaudement, presque violemment. Je savais depuis le début qu’il en avait envie, sans avoir jamais réussie à la déclencher à la maison. Je l’imagine, lui et son plaisir de recevoir mon fluide chaud et abondant. Autant dire que cette première sortie fût mémorable sur bien des plans. Il a émis l’envie d’être vus… j’ai refusé… Mais je sais que, pour moi, la réalisation de fantasmes en déclenche de nouveaux, comme de nouvelles portes qui s’ouvrent à chaque expérience. Chaque chose en son temps…
Bien évidemment, il s’agit pour moi d’une étape, celle qui ouvre vers d’autres possibles, avançant lentement mais sûrement vers une sexploration de plus en plus intense. Sans réellement la chercher, comme cela a pu m’arriver par le passé à chaque fois que j’avais envie d’une expérience nouvelle, je suis restée disponible pour l’arrivée d’une femme dans notre couple. Et elle ne va pas tarder à se présenter à nous. Elle me lit et me suit sur Twitter depuis plusieurs mois, témoignant souvent de son intérêt pour mes écrits, mon histoire, ma personne. Je la vois s’approcher doucement de moi, sans avoir conscience de son intention, s’il en est une.
Mon unique intention à ce moment là était de t’intéresser assez pour te rencontrer un jour !
Et puis, elle ose me contacter en privé, m’annonçant qu’elle aimerait me rencontrer mais qu’elle est timide, et que peut-être un jour, elle osera me le demander.
Je me suis sentie tellement maladroite dans mes propos! Mais pour une fois, j’ai osé aller contre cette timidité, j’étais fière de moi !
Je l’accueille avec bienveillance et curiosité.
Et cela m’a instantanément rassurée.
J’aime que mes lectrices communiquent avec moi… après tout, ce blog, je le fais principalement pour Elles. Et puis, cela se précipite. Elle m’informe, seulement quelques jours plus tard, qu’elle a l’opportunité de monter à Paris dans quelques semaines.
J’aime comme « mon ami le hasard » planifie tout pour moi parfois !
Le rendez-vous est pris immédiatement. Nous déjeunerons, et ce sera l’occasion de lui dédicacer “les saisons intimes”.
C’est là où l’idée de t’intéresser a commencé à germer. Après tout, tu avais accepté de me rencontrer, chose que je pensais impossible, alors peut-être que je pourrais aussi te plaire !
Nous initions un petit jeu virtuel : elle m’enverra une photo d’une partie de son corps que je lui aurai indiquée au préalable, chaque semaine, en échange d’une lettre de mon vrai prénom, de sorte qu’elle puisse le deviner avant notre rencontre. Six lettres et six semaines nous sépare de la date prévue. Mais elle est intelligente, et devinera au bout de la cinquième semaine.
Tu avais bien brouillé les pistes en donnant les lettres dans le désordre ! Rien à voir avec de l’intelligence, la liste des prénoms possibles se réduisait chaque semaine et il n’y avait plus que deux possibilités ! J’ai choisi le plus probable pour notre génération !
J’ai aimé le choix de ses photos, qui m’indique sa finesse d’esprit : un choix esthétique, pour suggérer et donner envie, plus que pour montrer. Je me souviens de la photo de ses pieds (jolis pieds fins), de celle de son oreille et de sa nuque (qui dévoilait le haut de sa poitrine). Celle de ses yeux (un ouvert, un fermé, en deux photos), celle de son nombril.
Je m’étais mis une de ces pressions ! J’avoue avoir été pas mal déstabilisée par tes demandes ! comment allais-je rendre potable une photo de mes pieds ! Je ne voulais tellement ne pas te décevoir ! Il me fallait l’idée, l’angle, la réalisation et le traitement idéaux à chaque fois. Et j’hésitais jusqu’à la dernière minute dans le choix du cliché !
Je la perçois sensuelle, avec des formes généreuses sans être trop pulpeuses. Douce aussi. Elle me donne envie, petit à petit, chaque semaine un peu plus, alors que j’étais à mille lieux de cela.
Ça me fait plaisir de lire ça !
Et puis, elle découvre les écrits de Paul dans les articles co-écrits du blog et manifeste un intérêt certain pour lui aussi. Elle souhaite acheter son premier livre, et c’est ainsi que le déjeuner prévu à deux va finalement se vivre à trois. Rien de mieux en effet pour une dédicace.
J’ai aimé sa plume, mais aussi votre histoire si intense ! Vous voir ensemble était une évidence ! J’ai osé, encore une fois, dire mon envie et ça a marché !
Quelques jours avant que nous sortions du virtuel, alors que nous sommes en pleine découverte de la série “You, Me, Her” sur Netflix, je lui fais part que j’ai pensé à elle comme “Her”. Elle en est flattée et je comprends alors que notre couple l’intéresse sérieusement…
Pour sûr que j’étais flattée, j’allais non seulement vous rencontrer, mais en plus l’inimaginable pour moi, quoique rêvé, allait peut-être se produire !
C’est évidemment la première fois que je me trouve dans une telle configuration avec Paul, et tout court aussi. Mes autres rencontres féminines l’ont toujours été via sites de rencontres spécialisés, jamais dans la vraie vie. Alors, même si nous sommes passés par un réseau social, je n’y suis pas pour faire des rencontres coquines, à la base. Et surtout, je n’y drague pas.
Bon alors pour le coup, moi, Twitter est mon site de rencontre numéro un, et pas forcément de rencontre coquine ! Je me suis fait de vrais amis sur ce réseau.
Nous savons donc tous les trois que si le déjeuner est concluant, il y aura une suite.
Si tu savais le niveau de stress que j’avais avant ton arrivée ! J’étais en mode « fangirl », j’allais rencontrer une de mes idôles (oui, le mot peut te sembler fort, mais tes écrits m’ont tellement marquée et fait avancer). Et ton naturel m’a mise à l’aise de suite !
Tout en faisant connaissance avec la miss, j’observe mon homme avec curiosité. Il n’est pas différent de ce que je connais de lui, pourtant je l’ai vu encore peu de fois en société. Il reste discret tout en participant à la conversation, juste ce qu’il faut. Pas plus, pas moins. De la séduction à dose homéopathique, qui me laisse dans le doute de savoir si elle lui plaît. De son côté à elle, je n’en ai pas, elle est suffisant enjouée. Quant à moi, c’est un oui sans hésiter. Il faudra que j’attende sa dédicace pour avoir la confirmation pour lui aussi. Tout en finesse, comme d’habitude, il lui écrit “à suivre…”. Ces trois points de suspension qui en disent assez. Elle me fait penser à la fille bleu de Vendredi sur mer.
Ah la la, cette dédicace en deux parties de Paul, tout en subtilité et drôle !
Je prends donc immédiatement l’initiative de proposer une date pour un week-end proche de chez elle (le sud), date qui, compte tenu de nos agendas respectifs, se trouve fixée dans à nouveau longtemps (deux mois). Mais, la vie fait qu’elle revient sur Paris un mois plus tard, et malgré un planning assez chargé de son côté, elle va nous proposer un petit créneau.
Encore un coup de pouce de « mon ami le hasard », un rendez-vous annulé, un créneau qui se libère, et encore une fois, j’ose te le proposer, malgré l’horaire original, malgré le peu de temps, malgré le côté dernière minute (on était à quatre jours de la date non ? [oui]). Et encore une fois tu accueilles tout ça avec ta bienveillance habituelle !
Nous nous retrouverons au sauna libertin à 11h du matin. Un horaire assez inhabituel pour un trio, mais après tout, pourquoi pas ? De toutes façons, je sais qu’une fois à l’intérieur, plongés dans l’ambiance humide et sensuelle, les notions d’espace et de temps disparaissent instantanément. Quelques semaines donc pour faire connaissance à trois. J’initie une conversation de groupe sur messenger, dans laquelle Paul ne rentre pas tout de suite. J’ai encore du mal à l’époque à comprendre qu’il lui faut du temps pour s’approprier mes initiatives, et cela a tendance à me couper l’herbe sous le pied. Et puis, finalement, il y va plus franchement, trop à mon goût. Trop, dans le sens : trop souvent, trop de photos, tous les jours. Je me lasse rapidement du truc et l’annonce, car je ne suis pas adepte du virtuel, comme j’aime à le répéter, et je ne vois pas comment on va faire pour tenir huit semaines à ce rythme là.
Il nous fallait tenir bien plus longtemps à ce moment là ! Car on devait se voir beaucoup plus tard, on ne savait pas encore qu’on se verrait lors de ma venue sur Paris !
Bien sûr, cela coupe tout élan de Paul… et ne nous permettra pas d’échanger concrètement sur nos envies et attentes de la rencontre. Mise à part quelques allusions plutôt franches sur son envie à elle que l’on s’occupe de ses pieds, ce à quoi il avait répondu présent, et qu’elle puisse le toucher partout (y compris en anal), ce à quoi il ne s’était pas opposé.
Tout en paradoxe, je suis timide, mais une fois en confiance, je suis parfois un peu cash !
Nous en sommes donc là au matin de la rencontre, quand j’aborde le sujet des pratiques qu’il acceptera, ayant parfois dit qu’il souhaitait me réserver certaines pratiques. Il me semble en effet important d’en parler au moins entre nous, afin que je puisse éventuellement la guider, faire l’intermédiaire puisque je suis le maillon entre eux. De mon côté, j’avais quand même entretenu quelques échanges afin de vérifier que nous étions sur les mêmes attentes, et je n’avais pas eu de surprise. Elle correspondait bien au profil… si profil il y a. C’est alors qu’il m’annonce qu’il ne pense pas avoir envie de toucher ses pieds… ni qu’elle lui touche la prostate. Compte tenu des derniers échanges à trois, je suis fortement surprise et m’étonne de ces annonces, sachant qu’elle semblait n’attendre que ça… La conversation s’anime quelque peu, jusqu’à ce qu’il finisse par me dire qu’il y a “une chance sur vingt-cinq millions” pour qu’il ait envie qu’une autre femme que moi lui caresse la prostate. C’est à peu près sur cette fin que nous arrivons au rendez-vous à l’heure prévue. Nous sommes en avance, et elle un peu en retard, ce qui finalement aura un effet très bénéfique. Nous allons l’attendre pas sagement du tout dans le jacuzzi…
Après un certain nombre d’excitation à deux, nous décidons de sortir du bain pour rejoindre le hammam, quand nous l’apercevons enfin. Elle et sa peau délicatement habillée d’un unique paréo, laissant entrevoir toute la sensualité promise de son corps. Je n’hésite pas à l’embrasser sur les lèvres, en guise de bienvenue. Paul en fait autant.
Un, deux, premiers baisers concluants pour moi aussi ! C’est tellement important pour moi, les baisers !
Premier contact entre eux, je sens déjà en moi monter mon candaulisme… Retour dans le bain à remous, mais à trois. Nous sommes seuls en cette fin de matinée, ce qui va nous laisser totalement libres de nos gestes pour nous découvrir, sans gêne. Je l’attire immédiatement à moi, mes mains autour de sa taille, de sa nuque, parcourant ses épaules et ses hanches. L’affinité se confirme à chaque minute. Paul arrivant derrière elle, je l’attrape également, et le contraint par ce geste à venir directement en contact avec elle. Nous éviterons donc ce long moment ennuyeux, celui des discussions et regards préalables à l’entrée en matière que tous attendent, sans que personne n’ose quoi que ce soit. D’autant que nous n’avons pas toute la journée ! (voilà mon côté pragmatique).
Qu’est-ce que j’ai aimé ton côté pragmatique !
C’est alors qu’il va me surprendre une première fois. Elle est contre moi, son dos contre ma poitrine, mes mains caressant la sienne. Il est face à nous, et entreprend de s’occuper de ses pieds. Je jubile à l’intérieur de moi ! C’était bien la peine de faire un point. Puis, nous inversons les positions, elle dans ses bras, moi à ses pieds. Je peux les observer alors à loisir, et le voir l’embrasser dans le cou, sur les lèvres, leurs langues se mêler, et imaginer sa main sur son sexe. Il est de plus en plus évident que la rencontre va bien se passer. Après avoir bien profité de nos caresses mutuelles, délicates et plutôt sages, nous filons nous réchauffer au hammam, toujours aussi vide. La place est libre pour nous adonner à des touchers de plus en plus pressants, précis, mais sans précipitation. Cependant, Paul ne pouvant respirer longtemps dans une atmosphère chaude et humide, les coins câlins nous laissent un large choix pour enfin aborder les “choses sérieuses”. Nous choisissons une petite pièce fermée que je n’ai jamais explorée, lit en L au ras du sol, permettant une plus grande mobilité à trois. Un paréo devant la fenêtre à barreaux, et nous voilà partis pour une heure et demi de sexploration trioliste. Nous y avons joui chacun à notre tour, à deux contre trois, laissant le plaisir complet de sa jouissance à son auteur. Mais surtout, la chance sur vingt-cinq millions s’est produite ! Pour notre plus grand plaisir à toutes les deux, à tous les trois.
Un moment hors du temps, des plaisirs variés, de la complicité, de la sensualité, de l’écoute et de la bienveillance, quoi rêver de mieux ?
J’en ressors sur un nuage… Notre première fois est à mes yeux une réussite totale. D’une fluidité incroyable, et je sais de quoi je parle… tous trois dans une énergie de slow sexe identique, de la douceur et de la tendresse, en veux tu en voilà. Je n’en reviens toujours pas, encore plusieurs heures après. Pourtant, Paul ne me donne aucune indication de son ressenti, et nous sommes obligés de nous quitter ainsi pour vaquer à nos occupations prévues pour l’après-midi. Elle et moi auront le temps de débriefer dans le métro, à mots couverts et compréhensibles que de nous. Nous sommes ravies l’une et l’autre. Son regard bleu en dit long que son émoi, ce qui me remplit de joie. Nous allons nous revoir… il ne peut en être autrement malgré la distance et les contraintes personnelles de chacun… du moins c’est ce que je pense à ce moment là. Mais Paul met bien trop de temps pour moi à me faire part de ce qu’il en a été pour lui. Temps au cours duquel j’ai eu tout le loisir de douter. Ce silence en dit sûrement assez, même s’il n’a pas pour habitude d’être très expressif, il s’agit tout de même de notre premier trio ! Et d’un enjeu assez fort pour moi. La discussion houleuse sera suffisamment désagréable pour qu’elle gâche pour un moment mon envie de recommencer… Et ce n’est sûrement pas le prix à payer pour vivre cette expérience, aussi plaisante puisse-t-elle être. Jusqu’à nouvel ordre…
…
Et lui, que répond-il ?
“Si j’ai tardé à livrer mon ressenti à ma Lady sur l’expérience de notre premier trio, c’est plus par négligence (coupable j’en conviens) que désintérêt ou, pire, déception. Je n’ai en effet pas d’attentes fortes pour ce qui est de la première fois… C’est habituel voire chronique chez moi, j’y reviendrai.
S’il m’était évident que je n’avais pas « plané » comme mes deux partenaires, je m’en accommodais parfaitement eu égard à mon mode de fonctionnement (« cérébralo-sexuel ») d’une part, mes objectifs par rapport à notre acte largement prémédité et programmé d’autre part. Ce disant, comme premier fruit de mon introspection, je n’omettrai pas de mentionner qu’à certains moments de nos ébats, il a pu m’être délicat d’intégrer que notre « happening » se voulait avant tout voire exclusivement sexuel, tourné vers le plaisir extrême des sens, de nos sens. Sans intellectualisation permise, sans romantisme aucun (dans le sens : sans sentiment exprimé ou à exprimer (à celle que j’aime), au risque de paraître inapproprié)…
Alors, sache qu’il n’y a jamais de mauvais moment pour exprimer tes sentiments à celle que tu aimes, en tous cas, pas en ma présence !
C’est bien ce qui caractérise mon approche de la première fois : pour moi, c’est ou ce sera forcément une copie imparfaite, inachevée – même si elle peut se montrer prometteuse ! Je suis en effet incapable de « tout donner » (sexuellement) la 1ère fois. Je conviens que c’est largement possible (grâce à une préparation ad hoc entre les parties prenantes ou l’expérience, la technique des protagonistes) mais ce n’est pas pour moi. Car j’ai besoin d’autre chose dans le sexe, ou d’autre chose que le seul sexe dans la relation, même d’un moment – besoin d’intelligence, d’humour, de complicité (même naissante)… Il ne s’agit pas de développer des sentiments, mais bien d’enrichir l’échange ou les échanges – qui ne peuvent se réduire à un mélange de fluides ou de liquides, de sperme et de cyprine…
Je n’aime pas le cul pour le cul non plus ! C’était bien plus que ça avec vous, pour moi !
Et puis il y a la théorie (avant) et la pratique (pendant la première fois) : l’instant de vérité, de confirmation de la compatibilité de nos sens, nos épidermes, nos odeurs, nos envies… Pour moi c’est le plus souvent une étape – « stop ou encore »! Vers une montée graduelle du plaisir, par une meilleure connaissance et compréhension du corps de l’autre, de sa sexualité, de son intimité. Bref c’est le contraire du « tout, tout de suite » !!
Ce sans préjuger des sentiments susceptibles ou non de se développer. Et qui, dans le cadre de notre trio, ne doivent évidemment pas venir perturber ou fausser l’ordre des choses – c’est dans le contrat !! Car sexe + amour, c’est pour ma Lady exclusivement. Même si elle le sait, je lui répète ! Et quand il y a de l’amour (qui par essence ne peut être sale) il n’y a pas de limites au sexe (qu’il soit extrême ou « sale »), puisque c’est le nôtre, nous y consentons, nous en faisons ce que nous en voulons. A l’inverse j’ai du mal avec le sexe dit extrême pratiqué sans amour… Le plan cul « one shot » pur et dur, ce n’est tout simplement pas mon trip.
Sans aller jusqu’à parler d’amour, je crois qu’il est possible d’évoquer pour notre trio de la tendresse, du respect, de la bienveillance, de l’écoute, etc…, qu’on pourrait résumer par de l’amitié ? Qu’en penses-tu ?
Mais avec elle, depuis le début de notre histoire j’envisage plein de nouvelles choses, tout en respectant mes limites (ce qui me parait sain pour le couple dans la durée). En premier lieu celle de pas faire entrer une autre bite dans le jeu… Car non, je ne suis pas bi – j’aime trop les formes féminines ! Je ne suis pas ou peu sensible à la beauté d’un homme (hormis purement plastique ou esthétique), je ne ressens aucune attirance pour mes alter egos. Or je sais pertinemment que ma Lady aime disposer de plusieurs bites pour augmenter son plaisir (…). Ce n’est pas, loin s’en faut, ce que j’aime le plus chez elle mais c’est ainsi !… Ce qui m’amène à l’imaginer elle, moi, avec la Miss (ou une autre Miss) flanquée d’un sexe artifice… Rêver la Miss la pénétrer alors qu’elle me suce, ou la rêver pénétrer la Miss qui joue avec mon sexe – ou la Miss la pénétrer alors qu’elle-même me pénètre (avec ses doigts, son gode-ceinture)… Si elle ne veut pas que je pénètre l’autre, je la pénétrerai elle exclusivement, peut-être même de concert avec la Miss (c’est juste une question d’angle)… Quant à la Miss, il s’agira de plonger dans son beau regard bleu, caresser ses longues jambes, sa peau blanche, pétrir ses seins généreux, manger ses fines lèvres, aspirer sa langue, mordre son cou et sa nuque, tirer ses longs cheveux noirs, de plus en plus fort… Et plutôt que son sexe artifice, je n’aurai qu’à lécher ce qui se cache dessous et/ou derrière, et ainsi retrouver le goût doucereux de son sexe, pendant que ma Lady (à compléter, en fonction des fantasmes partagés par « notre » Miss)…
Alors, qu’attendons-nous pour la programmer cette deuxième fois ??…”
Je serai avec grand plaisir votre Miss, le plus tôt possible pour moi ! Et pleins d’autres images viennent effectivement compléter ces fantasmes exposés. Oserai-je vous en parler ?