Le Vieux et la Princesse, une histoire de soumission – Episode 3

Deuxième rencontre avec le vieux. Il a accepté les termes du contrat de soumission dans la semaine. Quelques remarques sur certains articles, il ne demande cependant aucune modification. Les règles relatives à la rupture lui semblent sévères, mettant en danger son besoin de stabilité dans une relation qu’il souhaite longue. Il a conscience de l’importance du cadeau que lui offre cette rencontre. Il m’a fait part de son excitation mêlée à une certaine forme de nervosité. J’en tiens compte et j’hésite à le cueillir à la descente du train pour une séance de débrief préséance. Toutefois, j’opte pour une mise en condition immédiate sans lui annoncer. A l’arrivée, il reçoit donc un message : « Je t’attends au Train Bleu. Quand tu m’auras identifiée de dos, tu déposeras un baiser dans mon cou ». Les minutes deviennent des heures, pour moi également. En attendant, je tente de me concentrer sur autre chose pour éviter une trop grande montée d’adrénaline. Moi, je dois contrôler, et c’est nouveau dans ce contexte.

Soumission et lâcher-prise

Sa nervosité est palpable. Elle l’empêche de me trouver tout de suite. Je le vois tourner, alors que je suis majestueusement assise en plein milieu du café, sur un tabouret haut, dans ma robe longue rouge. Les détails me confirment sa difficulté à lâcher prise : il m’avait au préalable indiqué le numéro de son wagon. Pensant bien faire, il oublie que si j’en avais eu besoin, je lui aurais demandé. Pour lui, le jeu a commencé dès son réveil, alors que je n’ai donné aucun signe. Il a donc pris le contrôle de la situation, décidant quand et comment ça se passerait. Je prends note d’être à l’avenir plus directive, car visiblement le bonhomme prend bien trop de liberté à mon goût. Il m’informe avoir relu attentivement le contrat pendant son voyage. Pourtant, je dois le reprendre presque dès les premiers échanges. Il a oublié la règle n°8 que je lui rappelle. Il est confus. Mon intransigeance le déstabilise.

Je l’emmène déjeuner. Sur le trajet que nous faisons à pied, je dirige la discussion autour de son état d’esprit à ce moment-là. Il alterne maladroitement le vouvoiement et le tutoiement. Pourtant, je fais attention à ne mentionner aucune information d’ordre personnel, restant dans mon rôle de Lady. Il lui arrive de me couper la parole, bien qu’il ait essayé de garder le silence et de demander la permission de parler. Il n’est pas habitué, c’est perceptible et assez intéressant à observer. La discipline que je lui impose lui joue des tours insoupçonnés. Quand la serveuse lui présente le menu, je lui ôte immédiatement, ayant décidé de choisir aussi son repas. Cela le surprend, mais il ne fait finalement aucune remarque à ce sujet. Il est juste très étonné que je choisisse un tartare, car il n’aime pas cela. Je l’informe que c’est clairement mal me connaître. Il comprendra plus tard que j’ai choisi le Gentle Gourmet pour sa cuisine créative, vegan et bio. Prendre soin de son corps fait justement partie du contrat.

Les expressions corporelles sont des indicateurs puissants de l’état d’âme. En attendant l’arrivée des plats, il se tient les bras croisés, d’une force impressionnante. Il est visiblement en mode protection, sur ses gardes. Je l’interromps pour chercher sur internet quelque chose sur cette posture, et je lui enjoins de le lire. Nouveau malaise. Il va apprendre, et c’est bien là l’objectif. Je le prends en charge comme si la galanterie masculine m’obligeait à m’occuper de lui. C’était mon intention, mais du coup, je me rends compte que ça ne lui laisse pas la place pour jouer son rôle de larbin. Il faudra donc que je corrige cela à l’avenir. Je relève notamment qu’il ne m’a pas proposé de goûter son plat, alors que je lui ai imposé de goûter le mien. Entre ce qu’il n’ose pas faire, ce qu’il ne sait pas devoir faire et ce qu’il fait par erreur, les ajustements sont de taille.

Le donjon

Notre premier jeu a lieu à quelques quartiers de là. Nous avons rendez-vous à 15h45 précises. Nous sommes légèrement en retard, j’ai été trop bavarde sur la fin du repas. Pendant que je prends ma réservation, je lui confie à la dernière minute la mission d’acheter du lubrifiant. Nous sommes entrés dans le sex-shop du Love Hôtel, sans qu’il ait eu le temps de s’en apercevoir. Nous prenons l’ascenseur avec deux autres clients. Tandis que le réceptionniste s’apprête à nous montrer la chambre, j’ordonne à mon soumis de m’attendre à l’accueil. Je reviens le chercher avec un bandeau pour les yeux. Je le plonge dans le noir avant de le guider dans les couloirs jusqu’au donjon. A plusieurs reprises, il s’est inquiété de pouvoir de rafraichir. Comment peut-il imaginer que je puisse jouer avec son cul sans cette condition d’hygiène indispensable ? décidemment, la confiance qu’il m’accorde semble relative.

C’est quand il se retrouve nu à ma merci qu’il commence enfin à se détendre. Je lui attache les mains en l’air, aux sangles prévues à cet effet. Il est plutôt pas mal de dos, me présentant son petit fessier disposé à recevoir ce que j’aurai décidé. Je l’entreprends de manière plus rapide et directe que la première fois, puisque je connais un peu mieux son niveau d’encaissement. Mes coups de martinet sont donc plus forts, moins enrobés de caresses, et il gémit de plaisir. Le donjon est équipé d’une badine, objet que je vais pouvoir tester pour la première fois.

Je lui écarte les jambes à l’aide de petits coups directifs. Il obéit sagement, trop content de sentir mes doigts le visiter enfin. Je lui ordonne ensuite de se pencher sur les lanières de la balançoire, que je sais peu confortable pour l’avoir testée dans un passé lointain. S’ensuit une séance de fessée, de martinet et de badine alternés, son cul rougissant à mesure, lacéré par mes coups de plus en plus forts. Je suis assez impressionnée par sa capacité à endurer. C’est le moment de lui masser à nouveau la prostate avec un gode en plastique pourvu d’anneaux de taille progressive. Il l’accepte facilement, il n’a plus vraiment le choix, il jouit.

A la découverte du fétichisme

Afin qu’il reprenne ses esprits, je lui ordonne de s’assoir dans la cage en fer qui se trouve devant lui. J’ai au préalable installé les serviettes à ma disposition et j’ai pris soin de camoufler les appareils électriques avec les oreillers. Le répit ne dure pas évidemment. J’entreprends de monter sur la cage pour lui présenter mes pieds à nettoyer. Je n’ai évidemment pas pris soin de les laver au préalable. Il va les lécher avec assiduité, orteil après orteil, en y prenant un plaisir non dissimulé. Son érection très dure que j’aperçois ne laisse aucun doute. Il me demande si c’est ça le fétichisme. Il me semble bien que ça en fait partie en effet. Depuis notre première séance où je lui avais déjà présenté mes pieds chaussés, le vieux découvre donc qu’il est fétichiste des pieds. Ou plus précisément qu’il est adepte du partialisme. On en apprend tous les jours.

Mais si je suis montée sur cette cage, c’est surtout parce que je me retiens depuis le début de la matinée. J’ai bu un grand jus de fruits frais, un thé vert à la menthe, un autre jus de fruits frais et de l’eau pétillante. Cela devrait suffire pour la suite du programme. Il m’a informé plusieurs fois qu’il aimait les fluides. Je vais découvrir dans quelle mesure maintenant, ne sachant même pas si je vais pouvoir le réaliser. Mon expérience reste limitée et peu probante. Je lui indique de se placer en dessous de moi, et je commence à activer avec mes doigts la zone de la fontaine que je connais bien en moi. La sensation de lâcher prise ne tarde pas à se faire sentir, et je me soulage longuement par jets diffus et assez doux sur mon soumis qui n’en croit pas ses sensations. Il se fait littéralement arrosé par cette douche dorée, dans un état de transe assez remarquable. Je dois avouer qu’à ce moment-là, je suis assez fière de moi.

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4 commentaires sur « Le Vieux et la Princesse, une histoire de soumission – Episode 3 »

  1. Il m’arrive donc de te surprendre
    Moi qui rêve que de te prendre ?
    Mais tu sais très bien Lady Erell
    Que tout ceci n’est que Bagatelle
    Tu connais mal ce soluké
    Un être créé pour fantasmé
    Par un auteur qui s’ouvrit
    Grâce à ta photo- thérapie

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